Paris Nice est une bonne mise en bouche pour le futur Tour de France

Paris Nice est une bonne mise en bouche pour le futur Tour de France

Paris Nice est une bonne mise en bouche pour le futur Tour de France > Certains évènements cyclistes au cours de l’année apparaissent comme de très bons entraînements, ainsi qu’à des courses aussi prestigieuses que difficiles à remporter ; si le Tour de France fait partit de la dernière catégorie, le Paris Nice n’en est pas loin et propose un entraînement incroyable, bien que l’on soit toujours en hiver.

Course cycliste par étape, le Paris Nice a vu le jour en 1933 et se déroule, depuis, au début du mois de mars. Se placer à ce moment de l’année permet à la course Paris Nice de s’imposer comme la première course à étape majeure de l’année en Europe.

Mais si certains grands coureurs font l’impasse sur cet évènement, c’est bien car Paris Nice se déroule en hiver sous des conditions climatiques parfois compliquées ; le chaud n’est pas forcément de la partie lors du départ et il faut attendre l’arrivée pour retrouver des températures plus clémentes pour les cyclistes, d’où le nom de course du soleil.

Si la course Paris Nice est toutefois très aimée, c’est aussi parce que l’on retrouve des tracés proches de ce que l’on découvrira au Tour de France, avec des journées faites pour les sprinters, tandis que d’autres étapes font la part belle aux grimpeurs, avec, notamment, une belle épreuve de montagne vers la fin de Paris Nice.

Paris Nice est une bonne mise en bouche pour le futur Tour de France

Dans son exploitation, la course Paris Nice propose alors des premières étapes assez faciles sur le papier, avec quatre journées plus que plates. Ici, les sprinters peuvent dévoiler leur talent et vérifier si leur condition physique peut s’avérer suffisante en vu des évènements à venir, le futur Tour de France en tête.

Paris Nice est une bonne mise en bouche pour le futur Tour de France
Paris Nice est une bonne mise en bouche pour le futur Tour de France

Alors que les premières difficultés apparaissent dès la quatrième étape, c’est bien lors des trois derniers jours que Paris Nice prend tout son sens. Désormais, ce sont des montagnes qui se dressent devant les coureurs désireux de décrocher une victoire ici et d’inscrire son nom à un palmarès honorifique. La cinquième étape de l’édition 2016 du Paris Nice dévoile de nombreux cols dont certains se sont déjà mis en avant dans le Tour de France, comme le passage au Chalet Reynard, situé sur les pentes du Mont Ventoux et dont l’ascension de première catégorie (9,5 kilomètres à 9,3 %) peut faire craquer les moins entraînés.

Le lendemain, la sixième étape propose un final en apothéose avec une arrivée en hauteur, à la Madonne d’Utelle. Les derniers kilomètres se veulent donc décisifs, d’autant qu’il faut parvenir à grimper plus de 15 kilomètres à une moyenne de 5,7 % ; de quoi finir en beauté après une longue étape de 177 kilomètres. De son côté, la dernière journée, qui se doit bien plus calme, propose toutefois quelques montées avant la dernière descente vers Nice ; cette édition 2016 du Paris Nice se veut alors bien plus dure que l’an passé.

Si le Paris Nice est une bonne mise en bouche pour le futur Tour de France, certains coureurs ne veulent pas tenter le risque de se dévoiler lors des périodes climatiques plus fraîches, comme c’est le cas de Christopher Froome par exemple. En voulant suivre le soleil jusqu’au dernier moment, le multiple vainqueur du Tour de France poursuit son entraînement et fait son retour à la compétition lors du Tour de Catalogne en Espagne, qui offre des températures bien plus estivales.

Auteur de l’article : Chris

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