La Formule Un et l’histoire d’amour de la F1 au Grand Prix du Japon > Dans le monde de la Formule Un, il existe des Grands Prix qui sont sacrés, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le Grand Prix du Japon est devenu un symbole de la F1 depuis de très longues années.
En effet, le premier Grand Prix de Formule Un en terres Japonaises eut lieu en 1976. Tandis que le circuit de Suzuka est une référence depuis 1987, certains Grands Prix du Japon se déroulaient encore sur le Fuji Speedway, comme pour célébrer le nouveau circuit, en 2007 et 2008, avant un retour à Suzuka depuis 2009.
Si, de nos jours, nous avons droit à un Grand Prix du Japon, c’est bel et bien grâce à la puissance de la motorisation Honda ; le circuit de Suzuka est d’ailleurs la propriété de Honda et l’on constate, chaque année, que son placement sur le calendrier de la F1 prend une place très importante.
Car oui, tandis que le Grand Prix du Japon est placé très proche de la fin de saison, son rôle est alors déterminant et la course peut s’avérer décisive ; les points nécessaires à l’obtention du titre, ou, au contraire, ceux nécessaires au maintien pour la lutte du sacre se jouent souvent lors de cette occasion.
La Formule Un et l’histoire d’amour de la F1 au Grand Prix du Japon
Vous l’aurez compris, le Grand Prix du Japon aura marqué de son empreinte les différentes années de la F1, tandis que la F1, de son côté, offrira un grand spectacle sur ce circuit très exigeant, tant pour la motorisation que pour les pilotes.
Tout au long des 53 tours qu’il faut effectuer pour parvenir à un total d’un peu plus de 300 kilomètres, les pilotes jouent de technique pour récupérer de précieuses secondes lors des arrêts au stand. Certaines chicanes mettent les freins à mal, tandis que les longues lignes droites sont propices aux dépassements, mais aux surchauffes également.
Mais si le Grand Prix du Japon parvient à rameuter les foules, c’est bien pour les évènements marquants que l’on aura connus ici ; en 1998 et 1999, c’est Mika Häkkinen qui décrochera ses deux titres de champion du monde, tandis que Michael Schumacher sortira vainqueur à de nombreuses reprises du Grand Prix du Japon, lui assurant ainsi des nouveaux titres (2000, 2003). La plus belle des performances revient à Kimi Raïkkönen, qui, en 2005, parviendra à s’imposer en prenant l’avantage à l’entame du dernier tour, tout en étant parti du fond de la grille de départ ; si le titre de champion n’était pas important à ce moment-là, c’est le titre de constructeur qui se jouait.
Enfin, force est de constater que de nombreux champions du monde auront réussi à briller sur ce Grand Prix du Japon, tout en connaissant de mauvaises aventures, comme ce fut le cas de Michael Schumacher, victime d’une surchauffe en 2006, ou d’une crevaison en 1998. Que ce soit Kimi Raïkkönen, Fernando Alonso, Sebastian Vettel, Lewis Hamilton ou encore Jenson Button, tous auront répondu présent dans ce qui est l’un des évènements les plus marquants d’une saison de Formule Un.