Le cyclisme et la beauté du Tour d'Espagne

Le cyclisme et la beauté du Tour d’Espagne

Le cyclisme et la beauté du Tour d’Espagne > Cette compétition cycliste à étapes aura connue sa première édition lors de l’année 1935, mais c’est réellement à partir de 1955, que le Tour d’Espagne se permet de revenir chaque année, pour clôturer la ronde des Grands Tours de cyclisme.

C’est donc chaque fin d’été que le Tour d’Espagne se met en avant sur une période de trois semaines. Son parcours varie à chaque édition, mais l’on conserve un total d’environ 3 000 kilomètres à parcourir pour décrocher le titre final. Comme pour le Tour de France qui se termine à la capitale, le Tour d’Espagne offre, aux participants, un final de rêve en plein Madrid ; de quoi terminer d’une belle manière la saison cycliste des grands Tours.

Dans l’histoire, le Tour d’Espagne a vu sa création se dessiner suite aux succès incroyables que possédaient le Tour d’Italie et le Tour de France. Outre son format actuel, le Tour d’Espagne se distinguait dans un premier temps pour se dérouler avant l’été, au printemps. Ce changement de calendrier permettra alors au Tour d’Espagne de gagner en notoriété, dès l’année 1995.

Contrairement au Tour de France et au Tour d’Italie, le Tour d’Espagne se démarque aussi en ne proposant jamais le même maillot de leader ; en effet, ce dernier change régulièrement en fonction des sponsors et le maillot de la montagne (du meilleur grimpeur), aura connu plusieurs tons, comme le rouge, l’orange, le vert ou encore blanc à points noirs en 1988 et 1989.

Le cyclisme et la beauté du Tour d’Espagne

Mais en dehors de ses différences avec les principaux Tours de cyclisme, le Tour d’Espagne se permet d’offrir des moments uniques, surtout ceux où les meilleurs grimpeurs sont mis en difficultés.

Le cyclisme et la beauté du Tour d'Espagne
Le cyclisme et la beauté du Tour d’Espagne

Car oui, qui dit Tour d’Espagne, dit forcément montagnes et ascensions à couper le souffle et l’édition 2015 du Tour d’Espagne n’est pas à plaindre de ce côte-là. Comment alors ne pas évoquer la rudesse de l’Alto Cumbre del Sol et ses pentes à plus de 18 % ? La beauté de la 16e étape qui propose pas moins de sept cols à franchir possédant des pentes allant de 11 à 25 % ?

Mais tous les regards sont déjà tournés vers l’ultime arbitre de ce Tour d’Espagne, la journée de la 20e étape. En proposant pas moins de quatre cols référencés en première catégorie en seulement 181 kilomètres, l’étape se déroulant juste avant le final de rêve à Madrid peut changer le classement en une fraction de seconde.

Au palmarès du Tour d’Espagne, force est de constater la domination de l’Espagne, qui parviendra bien souvent à hisser ses coureurs sur la plus haute marche du podium ; en 2014, c’est Alberto Contador qui aura connu sa troisième victoire finale au Tour d’Espagne, lui permettant de se rapprocher du record de quatre victoires de Roberto Heras. Du côté Français, l’on attend encore une nouvelle victoire qui permettra de succéder à Laurent Jalabert, l’historique cinquantième vainqueur du Tour d’Espagne, en 1995.

Auteur de l’article : Chris

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