Près de 80 supporteurs du Dinamo Zagreb ont été interpellés mardi matin dans un hôtel parisien, quelques heures avant le match de Ligue des champions face au Paris SG, alors que les autorités françaises avaient interdit leur venue.
L’arrêté du ministre de l’Intérieur a pris effet, ces supporteurs n’ont rien à faire sur le territoire, a expliqué une source proche de l’enquête. Une vingtaine de supporteurs croates avaient déjà été interpellés lundi soir après des bagarres non loin de la place de la Bastille à Paris avec des supporteurs parisiens.
Nous allons vérifier si certains des supporteurs interpellés ont pris part à l’attroupement armé lundi soir, a expliqué cette source.
Au vu des incidents du match aller, nous savions que des supporteurs qui n’ont rien à voir avec l’amour du football pouvaient se livrer à des violences et à des exactions, a expliqué à la presse le ministre de l’Intérieur Manuel Valls.
Des poursuites auront lieu contre ceux qui se sont livrés à des violences et ils seront reconduits à la frontière. Des supporteurs parisiens qui étaient interdits de stade feront aussi l’objet de poursuites et évidemment le dispositif policier pour le match de ce soir va être renforcé, a ajouté le ministre.
Le ministre de l’Intérieur a interdit, par un arrêté publié dimanche au Journal officiel, le déplacement des supporteurs du Dinamo Zagreb à Paris, mettant en garde contre de graves incidents (…) susceptibles d’intervenir si les supporteurs des deux clubs venaient à se rencontrer.
Il évoquait aussi la venue probable à Paris de 150 à 200 supporters violents, les +Blue Bad Boys+, démunis de billets pour assister au match.
L’arrêté soulignait le risque élevé de violences et de dégradations dans les moyens de transport, sur les voies empruntées par les supporteurs croates pour se rendre à Paris, ainsi que dans l’agglomération parisienne toute entière, si ces supporteurs se trouvaient en présence de supporteurs du club de Paris Saint-Germain.
