La disparition du Boeing 777 de Malaysia Airlines est une énigme ! Disparu il y a dix jours, l’avion n’a laissé aucune trace. 26 pays participent aux recherches qui s’étendent à présent au nord et au sud de l’Océan indien.
Le 8 mars 2014 témoigne de la disparition de cet avion. En effet, la Malaysia Airlines avait annoncé que le contrôle aérien avait perdu le contact avec le vol MH370 à 1h30 du matin soit 18h30 vendredi à Paris et ce après une heure de son décollage de l’aéroport international deKuala Lumpur.
Le Vietnam n’a pas tardé à lancer une opération de recherches. Le lendemain, 9 mars les premiers soupçons s’accumulent, la première piste est celle du terrorisme. Le FBI américain envoie des agents. L’avion disparu semblait avoir fait demi-tour, ou effectué un virage vers l’ouest, sans raison. Puis un avion vietnamien détecte de possibles débris de l’avion près de l’île de Tho Chu et qui s’avère une fausse piste.
La Chine, préoccupée pour ses 153 ressortissants se trouvant à bord de l’avion, demande à la Malaisie le 10 mars d’intensifier les recherches. Les Etats-Unis envoient un second destroyer sur zone. Les experts de Boeing rejoignent les secours. Le lendemain, 11 mars, les recherches sont plus étendues et le sont encore plus le 12 mars. Ce jour-là, La Chine déclarait qu’un de ses satellites avait repéré trois «larges objets flottants en mer de Chine orientale».C’est encore une fausse piste.
Deux jours après, la Maison Blanche fait part de certaines nouvelles informations qui orientent les recherches vers l’océan Indien. Plusieurs médias américains prétendent que Boeing 777 a continué de voler.
Le 15 mars, les informations mènent à la conclusion que la communication a été volontairement désactivée et que le changement de trajectoire a été l’œuvre d' »une action délibérée ». Le Premier ministre malaisien Najib Razak stipule que l’appareil a continué de voler près de sept heures.
Le 16 mars, la piste oriente les enquêteurs vers les deux pilotes. La maison du commandant de bord Zaharie Ahmad Shah a été fouillée. 26 pays participent alors aux recherches dans toute la zone signalée. La France envoie trois enquêteurs spécialisés, du Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA).
Le lendemain, les soupçons sur le pilote et le copilote se confirment encore plus.
Les derniers mots reçus par la tour de contrôle tendent à affirmer ces soupçons.
Aujord’hui la Chine fait des recherches sur son territoire.