Après le décès d’un sous-officier français retrouvé mort le 5 août dans la zone militaire française de l’aéroport de Kaboul, en Afghanistan, une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du décès, a indiqué mercredi l’état-major des armées, confirmant une information du site spécialisé « Lignes de défense ».
Le décès de l’adjudant Gwénaël Thomas « n’est pas la conséquence d’une attaque ou d’une mort au combat », Selon un porte-parole de l’état-major.
Le ministère de la Défense n’a pas annoncé le décès du militaire au moment des faits en raison de l’enquête, a-t-on précisé de même source. Selon le site de Ouest-France « Lignes de défense », le sous-officier serait mort par balle, ce que l’état-major n’a pas confirmé.
Il était père de 3 enfants
Agé de 39 ans, l’adjudant Thomas était en Afghanistan depuis mars 2013. Entré à 17 ans à l’école technique de l’armée de l’air, il avait effectué de nombreuses missions extérieures en 22 ans de service, notamment en Bosnie (1998), Macédoine (2002), au Liban (2006), en Côte d’Ivoire (2007), au Tchad (2008) et au Mali début 2013, a indiqué le service de communication de l’armée de l’Air. Il était marié et père de 3 enfants.
