Pendant que Cédric Cordiez, militaire de 25 ans, se remet de l’agression à l’hôpital militaire Percy de Clamart. Les enquêteurs mobilisés sur cette affaire analysent toutes les données susceptibles de le retrouver rapidement.
Etudiant les bandes vidéos du grand hall de la Défense où s’est déroulée l’agression, les enquêteurs ont pu se faire une image précise de l’agresseur et de son attitude. Une source explique « L’image est de bonne qualité mais son exploitation peut prendre du temps ».
D’après les vidéos : l’agresseur portait une sorte de calotte blanche sur la tête, une barbe épaisse d’une dizaine de centimètres, et des vêtements sombres, avec un pull beige noué autour de la taille. Avant de passer à l’attaque, cet homme, grand, a déambulé pendant une vingtaine de minutes dans cet immense hall où transitent les voyageurs du RER, du métro ou du tramway et les clients du centre commercial de la Défense.
Le beau-père du militaire raconte au Parisien « Son agresseur, Cédric l’a croisé un quart d’heure avant d’être attaqué, mais il n’avait détecté aucun danger ». Précisant également que l’agresseur a prié avant l’attaque, sans que l’on sache de quelle religion il s’agit.
Selon le témoignage de sa compagne, Aurélie, Cédric Cordiez est toujours « choqué ». Elle précise « Il a eu peur de mourir », tout en confiant : « Ça l’a choqué. Quand un infirmier est entré dans sa chambre à 4h du matin, il a cru que c’était son agresseur qui revenait pour finir ce qu’il avait commencé ». La jeune maman conclut : « A deux centimètres près, son fils n’aurait plus eu de papa« .