(re)Revolution: la désobéissance civile pour dénoncer la violence

Sidi Bouzid: « Des milices d’Ennahdha » s’attaquent aux membres du Front Populaire

Sidi BouzidIl y a 2 ans, un jeune tunisien, Mohamed Bouazizi, s’était immolé par le feu exprimant son ras-le-bol des conditions sociales qu’ils vivait et son agression par un agent de la mairie n’était que la goutte qui fait déborder le vase. C’était un certain 17 décembre 2010, une date qui a donné le coup d’envoi d’une révolte populaire qui s’était terminée par la fuite de Ben Ali le 14 janvier 2012.

Le 17 décembre 2012, la Tunisie célébrera ce début de révolte qui a apporté un air de changement à la Tunisie et qui a permis à certains « opposants » d’arriver au pouvoir dont les membres d’Ennahdha, du CPR et d’Ettakatol qui forment actuellement la troïka au pouvoir.

Le soir du dimanche 16 décembre 2012, les membres du Front Populaire à Sidi Bouzid préparaient des banderoles pour « la célébration » de ce jour en ayant une marche pacifique appelant au développement de la région. Cependant, des milices d’Ennahdha, composées de criminels, se sont attaqués aux membres du parti politique et ont déchiré les affiches selon une déclaration faite sur la page officielle du Front Populaire sur Facebook. Ces groupes se sont dirigés par la suite vers l’école Al Jomhouriya et ont causé des dégâts à cinq classes, annonce la déclaration.

Le Front Populaire appelle également à une marche pacifique à Sidi Bouzid, lundi 17 décembre 2012, à partir de 10h00 à la place Bouazizi pour dénoncer la violence et appeler le gouvernement à tenir ses promesses de développement des zones défavorisées et l’instauration d’une justice indépendante et transparente qui rend aux familles des martyrs leur droit, surtout moral.

Déclaration Front Populaire - Sidi Bouzid
Sidi Bouzid: « Des milices d’Ennahdha » s’attaquent aux membres du Front Populaire

Auteur de l’article : La Rédaction

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