Un Tunisien de 23 ans, en détention provisoire dans le cadre de l’enquête sur l’attaque en septembre de l’ambassade américaine à Tunis, est mort jeudi après près de deux mois de grève de la faim, selon une déclaration de son avocat, Abdelbasset Ben Mbarek.
Bechir Gholli, en grève de la faim depuis 57 jours, avait été transféré à l’hôpital le 13 novembre et il est mort aujourd’hui (jeudi) d’un arrêt cardiaque, a déclaré l’avocat par téléphone à l’agence France Presse.
C’est tellement decevant, voire désespérant, que des personnes meurent dans un pays où, semblerait-il, une révolution avait eu lieu.
Béchir Gholli est mort après une grève de la faim qui vise son droit à un procès équitable et une justice indépendante. Incarcéré peu après la manifestation qui a dégénéré devant l’ambassade des Etats Unis, Béchir Gholli demeurait en détention sans qu’aucune charge soit retenue contre lui.
Un autre salafiste, Mohamed Bakhti, est également en état grave à cause d’une grève de la faim qu’il entame depuis le 17 septembre dernier.
