C’est la question qui se pose après les résultats du baccalauréat en Tunisie le 25 juin dernier, avec pour la première fois une moyenne de 20/20, la première fois qu’une telle moyenne est rendue publique vu qu’il y a eu auparavant de telles moyennes mais d’après nos sources n’ont jamais été 
annoncées publiquement, à l’exemple d’une moyenne qui a dépassé la 20/20 et qui s’était revue à la baisse pour une 19.xx.
Pour expliquer un petit peu la manière dont on peut avoir une 20/20 ou même plus, il faut savoir que les notes des matières optionnelles sont comptées quand elles dépassent la 10/20 et ce sans que le coefficient soit comptés pour le calcul de la moyenne, prenons le cas de la jeune élève Asma Souid qui a eu une 20/20 comme moyenne au baccalauréat 2010n, la première de la république tunisienne, section sciences expérimentales dont on a parlé sur cet article.
La brillante Asma a fait un parcours sans fautes avec 20/20 en mathématiques et en espagnol, 19.75 en sciences, physique et anglais, 19.5 en informatique, 16.75 en arabe et 17.75 en philosophie. Bref, elle a battu tous les records.
Cette moyenne aura un impact négatif à l’extérieur de la Tunisie, avoir une 20/20 lors du bac est vu certainement par certaines personnes comme étant du n’importe quoi mais cette moyenne n’est pas la raison de cette « dégradation » en quelque sorte de notre système éducatif, nous avons assisté depuis quelques années à des calculs de moyennes en se basant sur cette 25% qui est calculée depuis la moyenne au cours de l’année, du coup même en ayant par exemple 9.xx au concours final du baccalauréat, on peut réussir si on a la moyenne au cours de l’année, c’est vrai que ça peut encourager les élèves à mieux étudier et ne plus compter sur un concours mais en même temps, ces mêmes élèves peuvent avoir des notes qu’ils ne méritent pas, rien que parce que certains enseignants aiment distribuer de bonnes notes, finalement ces élèves n’auront pas les compétences nécessaires pour étudier dans une université, la plupart d’entre eux finissent la première année universitaire sur un échec.
Autrefois, les grandes universités aux États Unis, en France, en Belgique et en Allemagne demandent toujours des bacheliers tunisiens à prendre en charge par leur compte et veiller à ce qu’ils réussissent, désormais, la plupart de ces universités ne demandent plus que très peu, voir aucun à l’exemple des États Unis, l’Allemagne qui demandait un grand nombre d’élèves ne demandent plus que très peu, etc…
Cette dégradation revient principalement au nouveau système de notation avec les bonification qui peuvent être reçus gratuitement au cours de l’année ou avec les matières optionnelles, nous avions un baccalauréat classé parmi les 5 premiers dans le monde, désormais on en fait plus partie.
