Les pesticides et perturbateurs endocriniens dans l’alimentation

Selon l’étude de l’association Générations Futures, des résidus de pesticides sont présents dans l’alimentation et ne sont pas sans risque.

En effet, même s’ils sont présents parfois à très faible dose, ils peuvent être dangereux pour la santé. Lors de la consommation de fruits, de légumes, de lait, de viande, ou encore de céréales, des doses de pesticides sont ingérées ; Boscalide, Difenoconazole, fludioxonil, Pyrimethanil, … .

D’après l’analyse de l’Agence de sécurité alimentaire européenne, pas moins de 96,2 % des échantillons d’aliments ne contiennent pas de résidus de produits chimiques, ou ont un seuil inférieur aux limites maximales qui sont autorisées. Le problème n’est donc pas ici. Le problème vient de l’étude de Générations Futures, qui a analysé ces mêmes résultats. Sur 109 843 résidus de pesticides trouvés par l’agence européenne, 69 433 résidus sont des restes de pesticides fortement suspectés d’être des perturbateurs endocriniens. Cela représente tout de même 6 échantillon sur 10 ! L’ONG, très inquiète, souligne alors grâce à François Veillerette, porte-parole de Générations Futures, qu’« Avec les perturbateurs endocriniens, ce n’est pas la dose qui fait le poison, mais la période d’exposition. Si un adulte comme moi consomme des pesticides, cela n’aura pas le même effet que s’il s’agit de très jeunes enfants et surtout de fœtus qui y sont particulièrement sensibles, même à des doses très faibles. »

Les bébés en première ligne

Lors de l’analyse de ces produits, de nombreux produits pour bébés étaient trouvés. Des bébés donc en plein croissance. François Veillerette détaillait encore qu’« On sait que l’exposition intra-utérine aux perturbateurs endocriniens peut être responsable de malformations génitales et plus tard des problèmes d’infertilité, d’obésité, de diabète, de développement intellectuel ».

Auteur de l’article : Chris