Le lien entre le cancer du cerveau et l’utilisation excessive du téléphone portable n’est plus aussi mitigé. La plupart des études s’accordent sur un effet amplificateur du risque de tumeur liée à une utilisation immodérée du téléphone portable.
Une étude récemment publiée menée par une équipe bordelaise partage également cet avis en précisant que le risque de gliome (tumeur cérébrale rare) est multiplié par 2,9 chez les utilisateurs excessifs de mobiles par rapport à ceux qui n’utilisent pas ces appareils.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail avait dans son dernier rapport attirer l’attention sur ce sujet en affirmant les résultats du Centre international de recherche sur le cancer de 2011 concernant un lien positif fortement significatif entre l’utilisation intensive du téléphone portable et le risque de gliome.
L’étude récente expose que les utilisateurs réguliers de portables ne présentent pas de « surrisque » par rapport aux personnes qui n’utilisent pas les téléphones portables. Mais, chez les utilisateurs plus que réguliers soit au-delà de 896 heures d’exposition, le risque de gliome était multiplié par 2,9 et celui de méningiomes par 2,6.
Des constatations qui devraient modifier le rapport entre l’humain et le téléphone portable car celui-ci, en plus d’être nocif, endoctrine totalement la personne.