Une étude américaine a décelé une liaison négative entre la fertilité et le stress. En effet, le stress augmenterait le risque d’infertilité de certaines femmes.
D’après une analyse américaine, les femmes stressées auraient deux fois plus de risque de présenter une infertilité. Afin de remédier à ce problème, les scientifiques recommandent à ces femmes de pratiquer la méditation pour dissiper leurs angoisses.
Cette une étude de l’Université Ohio State (États-Unis) parue le 23 mars dans la revue Human reproduction expose que les facteurs internes, en plus de ceux externes comme la consommation de certains aliments, peuvent réduire la fertilité chez la femme. En effet, l’analyse montre que le stress retarderait la grossesse et doublerait le risque d’infertilité chez la femme.
Afin de constater ce résultat, l’équipe du Dr Courtney Denning-Johnson Lynch, directeur du département « épidémiologie de la reproduction » à l’Université Ohio State, ont suivi 501 femmes américaines âgées de 18 à 40 ans durant douze mois – où jusqu’à ce qu’elles deviennent enceintes.
Toutes ces femmes ne présentant pas de problème de fertilité connu ont essayé de concevoir un enfant. Les échantillons de salive de 373 femmes ont été par la suite étudiés par les chercheurs afin d’identifier le taux de cortisol et d’alpha-amylase de chaque participante. Ces deux éléments sont des biomarqueurs connus de stress.
Le résultat de l’étude montre que les femmes présentant un niveau élevé d’alpha-amylase avaient 29 % moins de chances de tomber enceinte par rapport à celles ayant un faible niveau de ces biomarqueurs. De plus, ces femmes stressées avaient deux fois plus de risque d’être déclarées infertiles.
