La gastro-entérite est une maladie à ne pas prendre à la légère. En effet, celle-ci est responsable de la mort d’un nombre élevé de personnes dans les pays en développement. Notez qu’elle représente la 4e cause de mortalité dans ces pays.
Elle a sévi dès la fin du mois de et a gagné du terrain. La gastro-entérite aiguë (GEA) est la cause de 700 000 à 3,7 millions de consultations chaque année. En France, celle-ci s’est aggravée au cours du mois de décembre enregistrant un pic aux deux premières semaines de janvier.
Le bulletin du réseau Sentinelles du 29 janvier compte pour la semaine du 20 au 26 janvier, 167 500 nouveaux cas de gastro-entérite sévère. Ce qui laisse présager de mauvaises nouvelles pour les jours à venir. En effet, ce fléau est sur le point d’accélérer sa propagation quoi que cette phase a été déjà franchie. Cette constatation a été appuyée par une autre mesure que celle des nombres de visites médicales, c’est celle des ventes de médicaments en rapport avec cette maladie.
Pour l’instant on se rassure en disant que l’activité enregistrée demeure inférieure à celle observée à la même période des saisons 2011-2012 et 2012-2013 comme l’avance l’Institut de veille sanitaire (InVS).
IL est nécessaire de connaître les symptômes et complications de la gastro-entérite afin d’agir rapidement. Généralement les gastro-entérites hivernales sont d’origine virale et s’apparaissent après une période d’incubation de 24 à 72 heures. Les symptômes sont diarrhées, vomissements, nausées, céphalées et douleurs abdominales et de fièvre dans certains cas. La maladie ne dure que quelques jours mais il ne faut pas tout de même la sous-estimer car elle peut devenir plus complexe en déshydratant sévèrement dans un stade avancé de la vie. Le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc) de l’Inserm compte plus de 600 décès annuels en rapport avec les gastro-entérites.