Des scientifiques ont déclaré mercredi qu’ils avaient trouvé des preuves que les coronavirus du SRAS peuvent sauter directement à partir d’un type de chauve-souris chinois pour l’homme sans la nécessité d’un animal intermédiaire « hôte ».
La découverte a «des implications énormes » pour le contrôle de la santé publique, avec des virus potentiellement pandémiques présents, dès maintenant, dans des chauves-souris en Chine qui pourraient causer une autre épidémie, ont déclaré les auteurs de l’étude publiée dans la revue Nature.
« Pire encore, nous ne savons pas comment ces virus mortels seraient si une telle épidémie s’éclate, » a déclaré dans un communiqué le co-auteur Peter Daszak de l’Alliance éco-santé, un groupe de recherche basé à New York.
Les chauves-souris ont longtemps été pensé pour être à l’origine du Syndrome aigu sévère du coronavirus respiratoire (SARS-CoV), une épidémie qui a tué des centaines de personnes en Asie il y a 10 ans, mais d’autres virus comme le SRAS trouvés dans les chauves-souris n’avaient pas la capacité génétique de se lier aux cellules humaines pour l’infection.
Le SRAS a également été trouvé dans les civettes sur les marchés de la faune sauvage en Chine, et de nombreux scientifiques croyaient qu’ils étaient un hôte intermédiaire nécessaire pour que le virus mute en une forme capable de cibler les humains.
