Dans son numéro du mois de juin, l’Ordre national des pharmaciens rappelle que l’officine n’est pas un « bazar ». Autrement dit, il reproche à certains pharmaciens de vendre des produits qui n’ont rien à faire sur leurs étagères. L’exemple le plus emblématique est celui de la cigarette électronique qui est très en vogue depuis quelques temps.
En effet, 36 % des pharmacies continuent à vendre des e-cigarettes, et cela malgré les avertissements répétés de l’Agence de sécurité du médicament (Ansm)
Dans son rapport sur le sujet remis fin mai à la ministre de la Santé, Marisol Touraine, le Pr Bertrand Dautzenberg rappellait qu’une enquête conduite en 2012 avait permis d’établir que 33 % des officines proposent encore aujourd’hui au moins une marque de e-cigarette et 3% deux marques.
Cela en toute illégalité car l’article L5125-24 du Code de la santé publique qui fixe la liste des produits pouvant être vendus en pharmacie ne comprend pas ce produit.