1- Qu’est -ce que ce virus ? Ces virus, qui tirent leur nom de leur aspect circulaire entouré d’une couronne, provoquent des infections au niveau des voies digestives et respiratoires.
Leur gravité varie : ils peuvent entraîner de simples rhumes jusqu’à des complications respiratoires aiguës, même mortelles.
Le Dr Françoise Weber, directrice de l’Institut national de Veille sanitaire, explique : Appelé « nCoV » dans le jargon médical, ce nouveau virus « se situe du côté des pneumopathies graves ».
« Le principal symptôme est une pneumonie grave qui va mener la plus grande partie des patients en réanimation ou en tout cas à subir des soins lourds. » ajoute-elle.
Les coronavirus peuvent toucher l’homme mais aussi les différentes espèces animales, sauvages ou domestiques, du chat aux volailles en passant par les porcs. A l’instar d’autres virus, ils peuvent muter en passant d’une espèce à une autre.
2- Est-il plus grave que le Sras ?
Le Sras est la forme la plus grave connue de coronavirus. Avec un taux de mortalité élevé et une facilité de transmission redoutable, il a provoqué la mort de plus de 800 personnes en 2003 et a entraîné une panique mondiale.
3- Une transmission peu élevée :
Le taux de transmission du virus est vraisemblablement peu élevé, et semble se transmettre plus difficilement que le Sras. Le professeur Yasdan Yasdanpanah, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Bichat, à Paris, explique : « il y a eu un cas au Royaume-Uni. Mais sur 100 personnes qui ont été en contact rapproché avec le patient, seules deux ont été infectées. 2 % de transmission, ce n’est pas très important ».
Françoise Weber souligne « On sait qu’il faut des contacts prolongés et rapprochés avec un malade pour que la transmission se fasse ».
4- D’où vient le nouveau virus ?
Le principal foyer d’infection semble être la péninsule arabique. Toutes les personnes atteintes avaient séjourné dans la région, sauf deux cas signalés en Grande-Bretagne. Il s’agissait de deux membres de la famille d’une personne déjà atteinte du coronavirus. L’homme hospitalisé à Douai avait également séjourné à Dubaï, aux Emirats arabes unis, en avril pendant plus d’une semaine.