Pour ou contre Barak Obama?

On a toujours dit que l’élection américaine est un feuilleton passionnant et passionné avec des revirements et des rebondissements à la pelle souvent imprévus et imprévisibles. L’épisode d’aujourd’hui pourrait avoir pour titre  » le candidat Obama et sa grand-mère ‘Toot’ « .

Barak a mis sa campagne entre parenthèses pour aller rendre visite à sa grand-mère malade. Voilà une information anodine qui devient un argument politique de grande importance. Une telle information n’aurait suscité aucun intérêt si cette grand-mère devenue subitement médiatique et exagérément médiatisée n’était pas blanche. Le fait que Barak se permette le luxe de prendre un temps mort à un moment crucial de la campagne est un message fort adressé à ceux qui ne voteront pas pour lui parce que tout simplement il est noir. C’est donc un coup d’éclat politique qui peut-être porteur. Ce n’est qu’aux Etats-Unis qu’une telle information suscite étonnement, admiration et émotion et peut changer le courant de l’opinion, une opinion versatile.

Ce n’est qu’aux Etats-Unis qu’une telle information aussi banale soit-elle provoque la surexcitation des médias, bien que ce phénomène commence à se répandre dans certains pays européens férus de sensationnel.

Tout est bien orchestré pour qu’un tel événement savamment préparé par les politiques devienne un moment inégalé de communication. Vie publique, vie privée, un mélange à sensation. Les médias américains très offensifs sur ces questions en raffolent.

Cette interminable campagne électorale peut-elle encore nous surprendre ? Même si l’esprit américain reste habité par des cauchemars ayant pour noms : le 11 septembre, le terrorisme, la guerre nucléaire, les catastrophes naturelles, l’Irak, le Pakistan et l’Afghanistan, il reste néanmoins braqué le temps d’un choix, sur cette image nostalgique.

Au-delà des sondages et des débats on adhère plus à une attitude qu’à une politique, à un geste qu’à une action. Telle est la culture du choix  » made in USA « . Dans ce beau rôle, l’acteur Barak fascine. L’obamania est bel et bien orchestrée. Cette mise en scène  » people  » qui ressemble à un conte pourrait avoir son influence sur l’électorat.

Reste à savoir justement si cette parenthèse privée et familiale à un moment stratégiquement clé peut annihiler ou même réduire les préjugés racistes. Barak est l’incarnation d’un américain noir qui a réussi.

Tout laisse supposer que cette énigmatique et historique élection n’est plus un choix entre John Mc Cain et Barak Omaba mais un referendum  » pour  » ou  » contre  » Obama.

Auteur de l’article : Ghaith J.

Manager Général du portail Tixup.com et directeur de la publication, passionné par les nouvelles médias, je prends part à l'aventure Tixup depuis la naissance du site.

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