Lors d’une réunion au centre culturel d’El Menzah 6 le dimanche 11 septembre 2011 pour traiter de l’éventualité d’un référendum pour limiter ou non les tâches de la future Assemblée Nationale Constituante. Ce sujet qui crée la polémique entre ceux qui sont pour le référendum et ceux qui refusent catégoriquement l’idée qui, selon eux, n’est qu’une tentative pour mettre à l’échec la révolution tunisienne et ses objectifs et qui ouvre la porte pour les anciens du parti dissous, le Rassemblement Constitutionnel Démocratique, pour revenir en force à la vie politique et les abus que l’ancien régime avait infligé au peuple tunisien.
Au centre culturel d’El Menzah 6, la tension est monté entre les deux clans pour donner suite à des « Dégage », des « Fermez vos gueules » et des « Qui vous a ramené? » mais ce n’est pas tout, pire encore, des témoignages de personnes venues pour être récompensées de leur participation à un meeting dont elles ignorent le sujet et ignorent même ce que c’est un référendum, des casse-croutes, de l’argent et des promesses d’aides, c’étaient les tentations pour rassembler le plus de monde. Des témoignages de personnes assurant qu’elles étaient promises de récupérer 30 dinars en échange de leurs voix, c’est en tout cas ce que nos confrères chez NourPress ont pu recueillir des présents au centre culturel d’El Menzah 6.
Ci-dessous le témoignage (en arabe) d’Ala Zaatour, l’un de ceux qui étaient présent au centre culturel d’El Menzah.
Notons que dans les pays « démocratiques », le recours à un référendum est rarissime à cause de la délicatesse de cette opération. Aux États Unis d’Amérique, le référendum est exclu au niveau fédéral, en Belgique, il n’est pas possible de recourir au référendum selon la Constitution, en Allemagne, il n’y a qu’une seule possibilité de référendum qui est le cas de changement de tracé des territoires.
