Suite à la déclaration du Premier ministre, M. Béji Caïd Essebsi, qui avait annoncé lors de son allocution l’arrêt de l’activité du syndicat des forces de sécurité intérieure, les agents qui ont commencé à se rassembler vers 10h00 sur la place de la Kasbah se sont mis en colère après avoir été traités de primates.

Moncef Jouini, premier-lieutenant et membre du syndicat élu de la police de la circulation, a réagi en comparant le Premier Ministre au colonel Kadhafi. “Deux dirigeants arabes ont employé ce genre de termes. Celui qui a dit « les rats » (Kadhafi) n’est plus là, et je souhaite à celui qui a dit « les singes » de mieux s’en sortir”, a-t-il déclaré sur les ondes de Shems Fm.
Les agents des forces de sécurité intérieure scandaient des slogans contre le gouvernement et appellent à la chute de ce dernier ainsi que la démission de certains cadres du ministère de l’Intérieur, notamment le ministre Habib Essid, les directeurs généraux, Taoufik Dimassi et Nabil Abid.
Les protestataires appellent également à la définition du cadre général de la fonction de la police et à prendre les mesures nécessaires quant aux responsables des meurtres des policiers lors des événements du 14 janvier.
A cette occasion, le coordinateur général par intérim de l’Union des syndicats des forces de sécurité intérieure Lassad Kchaou a mis l’accent sur l’impérieuse nécessité de préserver la dignité des agents de sécurité, à travers la mise en place d’un cadre juridique qui protège l’agent de sécurité lors de l’accomplissement de sa mission.
Il a, en outre, souligné l’impératif de garantir un jugement juste et équitable aux agents en détention.
Ils ont appelé également à la libération de l’officier Samir Feriani, arrêté suite à ses déclarations qui, selon plusieurs, ne sont qu’une réalité de ce qui se passe au sein du ministère de l’Intérieur.
Certains citoyens se sont joints à la manifestation des agents des forces de sécurité intérieure pour se mettre ensemble face au gouvernement.

1 commentaire sur “Les policiers se rassemblent à la Kasbah pour dénoncer le gouvernement”
Ayari Nabil
(7 septembre 2011 - 12:19)Saladin Ayari ils est temps pour une nouvelle révolution en tunisie rien ne change mais tout va mal
nous somme dirigeaits par des dictateurs version nouvelles générations qui non pas compris que
nous tunisiens avons assez des manigances des magouilles de se partis au pouvoir illigitimes se sont des incapables qui ne cherches que leurs profis et metres des enciens criminelles au -ministere dans des postes clefs
pour mieux contrôlés le pays et écrasés tout se qui se révoltes et qui dises tout hauts les magouilles de cettes soit disant gouvernement de transitions qui s’enracines au pouvoires c’est plutôt associations en bandes organisés avec au gouvernement cettes chose qui s’appel Essebsi et son valé de chambres le Mbazaa qui mette dans des postes clefs au ministére de l’intérieur des criminelles que cherche t’ils (Ayari Nabi)
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