Renforcement de l’armée nationale à la frontière avec la Libye

La présence des unités de l’armée nationale a été renforcée sur la frontière tuniso-libyenne, à la suite des derniers développements, a annoncé, mardi, le colonel-major Mokhtar Ben Nasr, représentant le ministère de la Défense nationale.

Mokhtar Ben Nasr
Mokhtar Ben Nasr

Ces mesures, a-t-il précisé, sont essentiellement préventives et visent à faire face à tout imprévu. Il a indiqué, à ce sujet, que les points de passage et de contrôle ont été consolidés et les vols de reconnaissance multipliés, afin de s’assurer de la stabilité de la situation sécuritaire.

Au cours de la rencontre périodique de la cellule de communication du Premier ministère avec les médias, le colonel-major Ben Nasr a relevé que les points de passage frontalier de Ras Jedir et de Dehiba ont été fermé, de manière préventive et pour des raisons purement sécuritaires et qu’il est possible pour les Libyens qui le désirent de rentrer chez eux.

Il a indiqué que le mouvement de circulation par les points de passage de Dehiba et de Ras Jedir a été interrompu dans les deux sens, tout au long de la journée du lundi, pour éviter tout imprévu et que seuls les blessés avaient été autorisés à traverser la frontière.

22 blessés parmi les insurgés, a-t-il précisé, ont été conduits vers les hôpitaux de campagne et les hôpitaux régionaux du Sud.

Le représentant du ministère de la Défense a révélé que le point de passage de Ras Jedir qui est encore, jusqu’à mardi matin, entre les mains des brigades de Kadhafi, sera cédé, vraisemblablement, sans affrontements aux insurgés.

D’autre part, le colonel-major Mokhtar Ben Nasr a évoqué les affrontements, le week-end dernier, à « Karaat Bouflija », dans la délégation de Douz.

Il a expliqué que les membres de l’armée nationale ont fait face à un groupe armé lui barrant la route, avant d’effectuer des opérations de ratissage, dimanche et lundi, sans le retrouver.

Il a indiqué qu’il est probable que ce groupe se soit dirigé vers le territoire algérien qui est à environ 70 kilomètres de la zone de l’affrontement.

Il a, par ailleurs, évoqué la situation dans les camps des réfugiés, sur la frontière tuniso-libyenne. Il a rappelé, à ce propos, que le camp de Dehiba est, à présent, totalement vide, à la suite du retour en grands nombres des Libyens chez eux.

Il a ajouté que 89 familles libyennes, seulement, sont encore dans ces camps où le nombre des réfugiés des autres nationalités ne dépasse pas les cinq mille.

Auteur de l’article : Ghaith J.

Manager Général du portail Tixup.com et directeur de la publication, passionné par les nouvelles médias, je prends part à l'aventure Tixup depuis la naissance du site.

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