La Tunisie, là où tout a commencé, premier pays qui a connu un soulèvement populaire qui a renversé un dictateur de 23 ans, ce grand pays à la quête de la liberté, la démocratie et la dignité, c’est aussi le premier pays d’Afrique du Nord à adhérer à la Cour Pénale Internationale (CPI). Officiellement membre de la CPI après la cérémonie d’adhésion qui s’est déroulée, vendre 24 juin 2011, au siège des Nations Unies à New York, en présence du Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-moon., une avancée diplomatique des plus marquantes de la Tunisie post-révolutionnaire.
Symbolique, l’adhésion de la Tunisie à la CPI est un signal fort pour asseoir la démocratie et les droits de l’homme et contre l’impunité… après la révolution, on assiste à la naissance d’une nouvelle Tunisie, une Tunisie qui aspire à la démocratie, à la liberté et à la dignité, a déclaré Ghazi Jomaâ, représentant tunisien à l’ONU qui a remis à Ban Ki-moon le document d’accession au traité de Rome.
En adhérant à la Cour Pénale Internationale, Mouamar Kadhafi, son fils Seîf Al Islam et le chef des services du renseignement libyens, Abdallah Al-Senoussi n’ont plus le droit d’accéder au territoire tunisien après le mandat d’arrêt émis à leur encontre.
Aspirant à marquer une rupture avec l’ancien régime, les autorités tunisiennes ont déclaré leur intention de signer rapidement les conventions contre la torture et les disparations forcées ainsi que le protocole pour les droits civiles et politiques…
De bonnes décisions à l’horizon mais malheureusement, le ménage interne n’est pas encore fait pour se tourner vers l’extérieur…

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