La Russie accuse cinq militants de Greenpeace de piraterie

Roman Dolgov de la Russie, Sini Saarela de Finlande, Anna Paula Maciel du Brésil, Kieron Bryan de la Grande-Bretagne et Dima Litvinov, qui a la nationalité suédoise, ont été accusés de piratage de groupe organisé dans la ville russe nord de Mourmansk, selon Vladimir Chuprov, le chef de Greenpeace Arctique.

L’accusation peut entraîner une peine allant jusqu’à 15 ans de prison et une amende pouvant aller jusqu’à 15.000 dollars.

Les cinq faisaient partie du groupe de 30 militants et membres d’équipage à bord de Greenpeace, qui a été saisi par le garde-côte russe dans une opération de commando 19 septembre

Le raid a eu lieu un jour après que certains des militants ont tenté d’escalader le flanc d’une plate-forme de forage pétrolier russe dans la mer de Barents, soi-disant pour accrocher une banderole protestant contre le forage dans l’Arctique.

Après le raid, le navire a été remorqué jusqu’à Mourmansk, une ville portuaire majeure russe dans la baie de Kola, où les militants et les membres d’équipage ont été escortés vers un centre de détention provisoire.

La semaine dernière, un tribunal local a jugé que tous les manifestants, dont un photographe indépendant russe, devait rester en détention jusqu’au 24 novembre, en attendant une enquête.

La plate-forme Prirazlomnaïa est un projet d’exploration pétrolière arctique majeur d’une filiale de la société d’énergie Gazprom contrôlé par l’Etat.

L'accusation peut entraîner une peine allant jusqu'à 15 ans de prison et une amende pouvant aller jusqu'à 15.000 dollars.
L’accusation peut entraîner une peine allant jusqu’à 15 ans de prison et une amende pouvant aller jusqu’à 15.000 dollars.

Auteur de l’article : Samy

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