Dans un signe de déception que la fin des sanctions n’est pas aussi proche que de nombreux Iraniens avaient espéré, la valeur de leur monnaie contre des dollars, euros et livres a baissé d’environ 6% chez les commerçants de la rue.
Le rial iranien a déjà perdu plus de la moitié de sa valeur pré-sanctions, comme les revenus du pétrole ont baissé et l’Iran a été arrêté sur des réseaux financiers internationaux. Sadegh Zibakalam, un politologue pro-réforme, a e que ceux qui voté pour Rouhani ont été déçu de son discours qui n’a pas offert plus. Mais Rouhani « dit autant qu’il le pouvait, pas autant qu’il l’aurait souhaité », a déclaré Zibakalam.
Le journal quotidien Bahar a donné un bilan positif du discours de Rouhani, affirmant que le dirigeant le plus modéré, qui a remplacé l’ancien président Mahmoud Ahmadinejad le mois dernier, avait « transmis aux oreilles un message de paix, d’espoir, de la liberté du monde et l’injustice des sanctions. »
Rouhani a fait allusion à « trois décennies de crimes » contre la République islamique et la «violence» des sanctions économiques américaines axées sur son peuple. Il a également dénoncé les frappes de drones américains contre des «innocents» et a appelé à l’arrêt des menaces de bombarder l’Iran quand ils parlent de «garder l’option militaire sur la table. »
