La France mise à l’écart, toujours déterminée à poursuivre Bachar al Assad

Les mis à l’écart dans les négociations russo-américaines sur les armes chimiques, la France est déterminée à ce que la demande pour que le président Bachar al-Assad soit jugé pour crimes de guerre ne tombent pas dans l’agenda international en mutation rapide.

Publiquement, la France a salué l’accord de samedi à Genève pour éliminer l’arsenal chimique mortel d’Assad à la mi-2014.

Mais en privé il y a des inquiétudes à Paris sur un accord qui pourrait conférer une certaine crainte de légitimité renouvelée à Assad, de consolider son emprise sur le pouvoir et de déplace le décrochage pour renforcer la coalition de l’opposition que la France a défendu.

Selon des diplomates, cela a été reflété dans la déclaration à double tranchant délivrée par le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, en réponse à l’accord de Genève.

Tout en saluant cet accord comme une «étape importante», Fabius a également souligné que les prochaines étapes devront être déterminées par le contenu du rapport, qui sera publié lundi par les inspecteurs de l’ONU sur l’attaque d’armes chimiques du 21 août en dehors de Damas.

 

Le président français François Hollande (L) salue le secrétaire d'État américain John Kerry le 16 Septembre 2013, à Paris.
Le président français François Hollande avvec le secrétaire d’État américain John Kerry le 16 Septembre 2013, à Paris.

Auteur de l’article : Anas.T

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