Près d’un quart des hommes interrogés dans certaines parties de la région Asie-Pacifique disent avoir violé une femme.
Les résultats surprenants, publiés mardi dans la revue The Lancet Global Health , proviennent d’une Organisation des Nations Unies étude sur le viol et la violence contre les partenaires intimes.
Plus de 10.000 hommes ont été interrogés dans six pays: le Bangladesh, la Chine, le Cambodge, l’Indonésie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et Sri Lanka.
Plus de 1 sur 10 a rapporté forcer une femme qui n’était pas leur partenaire à avoir des rapports sexuels, indique le rapport. Lorsque les partenaires ont été inclus, le chiffre est passé à 24%.
Un peu moins de la moitié de ces hommes ont dit qu’ils avaient violé plus d’une femme.
La haute prevelance de viol à Bougainville pourrait être associé à une longue histoire de troubles civils, mais un tel lien n’est pas clair, selon les chercheurs.
Les raisons les plus fréquemment invoquées par les hommes pour viol commis étaient qu’ils se sentaient en droit de sexe (73%), l’ont trouvé amusant (59%) ou ont fait de punir une femme (38%).
Les hommes ayant des antécédents de victimisation, en particulier ceux violées ou agressées sexuellement dans leur enfance, étaient plus susceptibles d’avoir commis des viols eux-mêmes, l’enquête a révélé. D’autres facteurs associés comprenaient les antécédents de violence physique envers un partenaire, de payer pour le sexe ou ayant un grand nombre de partenaires sexuels.
Michele Decker, un épidémiologiste sociale au Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health à Baltimore, a déclaré que ces résultats « créent juste indignation mondiale », surtout après les cas très médiatisés tels que le viol collectif d’une étudiante de 23 ans à New Delhi en Décembre. Quatre hommes risquent la peine de mort après avoir été reconnus coupables mardi d’avoir violé et tué la femme.
