Le but des frappes militaires sous le commandement américain contre la Syrie serait de stimuler toutes les forces d’opposition du pays, y compris les djihadistes, mais ne serait guère suffisant pour précipiter la chute du régime de Bachar al-Assad, estiment des analystes.
Le président américain Barack Obama est en train de solliciter l’autorisation du Congrès pour des frappes militaires limitées contre la Syrie en réponse à une attaque aux armes chimiques présumée dans la banlieue de Damas, le 21 Août.
Les frappes sont considérées par certains, y compris la rébellion de l’Armée syrienne libre soutenue par les Américains, comme une occasion de changer de façon décisive les événements en faveur de l’opposition.
En effet certains bailleurs de fonds américains disent que les frappes militaires pourraient stimuler les rebelles sur le champ de bataille et cela devrait être un objectif clé de toute l’action militaire sous le commandement américain.
L’ASL profiterait des frappes sur le terrain
«Sans la provision sur l’inversion de la dynamique sur le champ de bataille, les conditions ne seront pas créées pour le départ du (président syrien) Bachar al-Assad», a déclaré le sénateur républicain John McCain cette semaine.
D’autre part, le porte-parole de l’ASL, Louay Muqdad, a déclaré que le groupe n’a pas été en coordination avec Washington sur les éventuelles frappes, mais qu’il était prêt à profiter de toutes les ouvertures qu’elles pourraient créer.

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