Selon des informations relayées par Le Figaro, des commandos de l’Armée Syrienne Libre, épaulés par les Etats-Unis, la Jordanie et Israël, auraient franchi la frontière dans le sud de la Syrie. Et font ainsi pression sur le régime dans sa capitale.
La question qui se pose et à laquelle il n’y a pas de réponse c’est qui est derrière les bombardements qui ont touché les banlieues de Damas mercredi ?
En effet, le régime de Bachar el-Assad n’aime pas trop en parler quand il s’agit d’ouvrir son territoire aux missions d’enquête de l’ONU.
Les raisons d’une telle attaque, alors même que des scientifiques mandatés par l’ONU sont entrés sur le terrain pour enquêter sur les armes chimiques, sont également indéterminées.
Le Figaro n’en reste pas là, il apporte un élément de réponse. Le quotidien avance que des commandos de combattants de l’Armée Syrienne Libre (ASL), entraînés dans le plus grand secret par les Etats-Unis à la frontière jordanienne, sont entrés sur le territoire syrien le 17 août.
S’agit-il d’une intervention militaire ?
Ils seraient au moins 300 hommes, épaulés par les Etats-Unis, la Jordanie et Israël, qui mèneraient donc une attaque depuis le sud du pays qui se ferait ressentir jusque dans la région de la Ghouta.
Ce qui demeure sûr pour plusieurs observateurs, si l’attaque à l’arme chimique par le régime est confirmée, il s’agit pour Bachar el-Assad de montrer sa totale impunité, un an après que Barack Obama a promis que le franchissement de la « ligne rouge » conduirait à une « intervention militaire ».

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