Monsieur Béji Caïed Essebsi, dans son discours coupe court aux spéculateurs quant à l’annonce de la rupture avec le premier article de la constitution tunisienne stipulant que la Tunisie est un pays libre, souverain, une république dont la langue est l’arabe et la religion est l’islam.
Il a, en effet, fait allusion aux opportunistes voulant profiter de cette honorable révolution afin d’en tirer partie. Chacun de son côté dans une espèce de course de celui qui en obtient la plus grande gloire. D’un autre côté, il déclaré, dans son discours, qu’il y avait des lignes rouges à ne pas franchir. Des choses pour lesquelles le peuple tunisien s’est tant battu, et cela durant des décennies depuis l’indépendance au jour d’aujourd’hui. Et pour lesquelles il continuera à se battre. Et il a insisté sur ça, notamment, quand il s’agissait de la définition de la république moderne. Chose qui tient à cœur de tout patriote surtout quant au respect de l’article premier de la constitution.
D’un autre côté, le premier ministre a mis la lumière sur l’importance de l’autre acquis de la Tunisie moderne et qui a fait d’elle un pays arabo-africain émancipé des vieux préjugés et qui sont les droits de la femme et sa position en tant que citoyenne possédant tous les privilèges qui lui vont de droit. De même, monsieur Caïed Essebsi a insisté sur la primordialité de la liberté de presse et de l’indépendance de la justice considérées comme des piliers fondamentaux d’une nouvelle république.