La Maison Blanche prendra les décision nécessaires, a annoncé hier Ben Rhodes, conseiller adjoint de sécurité nationale du président, sans donner d’autres précisions. Seule « une augmentation de l’aide non-létale » a été confirmée.
« Le président américain s’est exprimé clairement par rapport à l’utilisation d’armes chimiques, ou le transfert d’armes chimiques à des groupes terroristes, et que c’était une ligne rouge pour les Etats-Unis », a expliqué Ben Rhodes, certifiant qu’entre 100 et 150 personnes au minimum ont été tuées dans des attaques chimiques en Syrie. « Le président a affirmé que le recours à des armes chimiques changeraient son équation, et c’est le cas » a-t-il ajouté.
Le gouvernement Syrien a répliqué en qualifiant de « mensonges » les accusations des Etats-Unis ». La Maison Blanche a fait publier un communiqué truffé de mensonges sur le recours aux armes chimiques en Syrie, en se basant sur des informations fabriquées à travers lesquelles elle a tenté de faire assumer au gouvernement syrien la responsabilité d’un tel usage », a indiqué un responsable des Affaires étrangères accusant à son tour les troupes rebelles d’utiliser des armes chimiques.
Même discours à Moscou. Pour le conseiller diplomatique du Président russe Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, les preuves américaines « ne semblent pas convaincantes ».
L’Otan a appuyé l’ouverture d’une enquête par l’ONU pour relever tout soupçon sur l’usage d’armes chimiques. « Il est urgent que le régime syrien laisse l’ONU enquêter sur toutes les allégations faisant état de l’usage d’armes chimiques », a déclaré Fogh Rasmussen secrétaire général de l’organisation transatlantique.
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