Alors que les avis divergent sur l’état de santé du président algérien Abdelaziz Bouteflika et son aptitude a reprendre les commandes du pays depuis son arrivée en France où il suit sa convalescence, les assurances du gouvernement algérien ne convainquent plus en Algérie pour justifier l’absence prolongée du président qui provoque désormais l’agitation politique et les appels se multiplient pour déclarer l’état d’empêchement du président en raison de maladie grave et durable, comme le stipule l’article 88 de la Constitution.
La question qui se pose aujourd’hui en Algérie « qui pour succéder à Bouteflika », d’autant plus que son mandat prend fin en 2014.
Néanmoins certains dirigeants se sont déjà déclaré candidats et ont fait le pas pour suppléer Bouteflika, c’est le cas de Ali Brahimi, ancien député et chef d’un nouveau parti et l’islamiste Abdallah Djaballah qui a dévoilé un projet de révision de la Constitution.
La presse algérienne a évoqué avec insistance plusieurs favoris. D’abord Ahmed Benbitour, ancien chef de gouvernement d’Abdelaziz Bouteflika. Mais aussi Ali Benflis, candidat à la présidentielle de 2004. Tous les deux sont candidats.