Refusant de céder aux manifestants dans son pays, Recep Tayyip Erdogan, en visite officielle depuis mercredi 5 juin à Tunis, a accusé une organisation terroriste ainsi sept étrangers interpellés de participer aux troubles qui fatiguent la place Taksim à Istanbul.
Ne renonçant jamais au projet urbain à Istanbul (origine de la contestation contre son régime), Il déclare aujourd’hui, 6 juin 2013 à Tunis « Le projet respecte l’histoire, la culture et l’environnement (…). Ce que nous faisons, c’est protéger les droits de la majorité et préserver la beauté d’Istanbul ».
Dénonçant, il revient sur « la mauvaise foi manifeste de ses détracteurs » en affirmant « Nous conduirons ce projet à bout ».
Concluant « Nous ne permettrons pas à une minorité de dicter sa loi à la majorité, et nous n’accepterons pas non plus la tyrannie de la majorité ».