M. Ben Achour, président de la haute commission nationale pour la réforme politique déclare qu’il est judicieux de réaliser les élections présidentielles Tunisienne dans un délai ne dépassant le mois de Juillet prochain, insistant ainsi sur la garantie d’élections libres et crédibles, conformément aux objectifs de la révolution populaire, à savoir la liberté, l’égalité, la démocratie et l’État de droit.
Yadh Ben Achour, l’Homme de droit qui a été élu par le gouvernement transitoire afin d’aider à instaurer les fondements d’un nouvel système démocratique, a affirmé que sa commission n’a pas encore achevé la formulation de ses recommandations et qu’il n’exprime que son opinion personnelle.
Par ailleurs, il a présenté un brouillon contenant en priorité l’élaboration des textes organisant les élections, l’inauguration de la campagne électorale dans un délai de 45 jours en minimum à partir du 11 de ce mois ci, ainsi que la réalisation des élections présidentielles avant mi juillet prochain, aussi la dissolution du parlement et enfin l’élection d’une assemblée constituante pour l’élaboration d’une nouvelle constitution.
En revanche, M. Ben Achour stipule que la Tunisie devrait réaliser des élections présidentielles dans un délai maximum de 6 mois.
Il a ajouté, de même, que l’objectif ultime de la commission est d’effectuer en avant première en Tunisie et ceci depuis 23 ans, de vraies élections.
Et en application de la constitution, il est impératif de réaliser les élections présidentielles bien avant l’écoulement de 2 mois à partir la date du 14 Janvier dernier, date de la chute du régime Ben Ali.
Toutefois, Ben Achour a déclaré que la Tunisie pourra recourir à retarder cette date suite aux évènements qu’a connu le pays afin que les candidats puissent davantage de temps pour se préparer aux élections. Il a ajouté aussi qu’il n’est dans l’intérêt de personne la tenue des élections dans les deux mois.
Il ajoute aussi qu’il est impératif de procéder à la réforme des lois électorales et les lois sous-jacentes à cause de sa richesse en trous de lois, que l’ex-président déchu, Zine El Abidine Ben Ali, a mis en place pour éloigner tout défi à son autorité.