Quatorze Palestiniens, dont au moins huit membres de groupes armés, ont été tués samedi dans des raids israéliens sur la bande de Gaza, ce qui porte à 44 le nombre de Palestiniens morts depuis le début de l’offensive, selon les services des urgences à Gaza.
Quatre Palestiniens ont été tués dans la soirée par des frappes aériennes à Deïr al-Balah et dans le village de Masdar, dans le centre de la bande de Gaza, selon ces services.
Dans l’après-midi, un Palestinien de 25 ans est mort et deux autres Palestiniens ont été blessés dans une frappe aérienne sur Rafah, a déclaré Adham Abou Selmiya, un porte-parole des services d’urgences à Gaza.
En fin de matinée, Mohammad Yassine, 24 ans, membre de la branche armée du Jihad islamique, avait été tué dans un raid sur le quartier de Zeïtoun, dans l’est de la ville de Gaza.
Auparavant, trois membres des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas au pouvoir à Gaza, avaient été tués dans le quartier de Zouhour à Rafah, dans le sud de l’enclave palestinienne, ainsi qu’un ambulancier de 29 ans, Awad Nahal.
Trois combattants du Hamas avaient également été tués dans le camp de réfugiés de Maghazi (centre). Un quatrième combattant des Brigades al-Qassam a aussi été tué dans le quartier de Tall al-Sultan à Rafah.
Ces derniers décès portent le bilan des hostilités entre Israël et les palestiniens de Gaza à 47 morts — 44 Palestiniens et trois Israéliens — depuis le lancement mercredi de l’opération israélienne Pilier de défense avec l’assassinat d’Ahmad Jaabari, chef des opérations militaires du Hamas.
Les trois Israéliens ont péri jeudi lorsqu’une roquette palestinienne a frappé leur immeuble dans le sud d’Israël.
Près de 400 Palestiniens ont été blessés dans l’offensive, selon des sources médicales à Gaza.
Israël a lancé son opération avec le raid ciblé contre, un chef du Hamas, Ahmad Jaabari, le plus important responsable tué depuis la dévastatrice offensive de décembre 2008-janvier 2009, qui n’avait fait cesser que temporairement les tirs de roquettes.
Outre les 14 tués, les bombardements israéliens qui se poursuivaient par intermittences samedi soir ont détruit le siège du gouvernement du Hamas et touché le quartier général de la police, l’Université islamique et le stade Palestine, la principale enceinte sportive de Gaza.
