Le président français François Hollande a entamé dimanche sa première visite en Arabie saoudite, où il doit rencontrer le roi Abdallah et évoquer notamment sur la crise syrienne et l’Iran.
Ce déplacement en Arabie saoudite est avant tout politique, a déclaré M. Hollande aux journalistes dans l’avion qui l’amenait de Beyrouth à Jeddah sur la mer Rouge, précisant qu’il devait évoquer le Liban, la Syrie, le processus de paix et l’Iran.
La France joue un rôle actif dans la région du Moyen-Orient. Nous sommes le pays le plus actif sur les dossiers de la Syrie, du Liban et du processus de paix au Proche-Orient, a-t-il encore dit.
Au menu des discussions figure également la question du programme nucléaire iranien controversé.
L’Arabie saoudite est extrêmement inquiète des agissements iraniens pour se doter de l’arme nucléaire, avait souligné l’Elysée, tandis que M. Hollande a déclaré cette semaine être prêt à voter de nouvelles sanctions contre Téhéran.
Quant à la Syrie, la France et l’Arabie Saoudite ont des analyses assez proches et le chef de l’Etat sera attentif à l’analyse du roi, selon l’Elysée.
Selon un ministre français qui a requis l’anonymat, la visite de François Hollande vise à améliorer les relations avec le royaume saoudien, qui n’étaient pas au beau fixe sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
Sous Sarkozy ça n’allait pas, ce n’était pas terrible et maintenant il y a autre chose à reprendre, a affirmé ce ministre.
Au terme de ses entretiens avec le roi Abdallah, M. Hollande doit rencontrer des représentants de la société saoudienne, dont un journaliste, un blogueur et un militant des droits de l’Homme, puis donner une conférence de presse.