Selon les lois organisant les partis politiques, quasiment partout dans le monde, tout parti est interdit d’accepter des financements des pays étrangers. C’est en partie ce qui a créé la polémique en France concernant une possible aide qu’aurait reçue Nicolas Sarkozy du défunt Mouammar Kadhafi lors de sa campagne électorale en 2007.
Encore une fois, le financement des partis politiques par des pays étrangers revient sur les devants de la scène, particulièrement en Tunisie, après des révélations chocs du ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Al Mouallim.
En effet, le ministre syrien a indiqué, lors d’une interview accordée au journal britannique The Independent, que l’émir qatari, Hamad Ben Khalifa al Thani, avait remis au leader du parti du Mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, une aide financière s’élevant à 150 millions de dollars pour le financement de sa campagne électorale lors des élections organisées en Tunisie, fin 2011.
Le chef de la diplomatie syrienne a déclaré que le Qatar utilise plusieurs moyens pour asseoir son influence sur les pays du printemps arabe (Tunisie, Egypte, Libye) dont la chaîne Al Jazeera.
