Congres CPR

Les ministres d’Ennahdha se retirent du congrès du CPR

Congres CPRLes travaux du 2ème congrès national du Parti du Congrès pour la République (CPR) ont démarré, vendredi après-midi, au palais des Congrès de Tunis, en présence d’un grand nombre des membres du gouvernement.

La séance d’ouverture a été marquée par la lecture du texte d’un message adressé aux congressistes par le fondateur du parti, Moncef Marzouki, président provisoire de la République. Ce message comprend des critiques claires au mouvement Ennahdha, principal membre de la Troïka.

M. Marzouki a fait allusion, dans son message, « aux efforts déployés par le Mouvement Ennahdha en vue de dominer les structures de l’Etat« .

Ces accusations ont été suivies du retrait de la salle des membres du gouvernement provisoire appartenant au Mouvement Ennahdha, dont notamment Samir Dilou, ministre des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle, Ali Larayedh, ministre de l’Intérieur, et Abdellatif Mekki, ministre de la Santé. Ils ont déclaré aux médias que le contenu du message de M. Marzouki est contraire à la réalité et qu’il « estompe la vérité ».

De son côté, le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, qui était présent dans la salle du congrès, ne s’est pas retiré de la séance, dès lors qu’il devait par la suite prononcer une allocution aux congressistes, comme c’est le cas du président du parti Ettakattol, Mustapha Ben Jaafar.

La séance d’ouverture a, en outre, enregistré l’expulsion par les congressistes de Tahar Hmila, membre de l’Assemblée nationale constituante, en raison de ses dernières déclarations dans lesquelles il a appelé à ce que le président fondateur du CPR, Moncef Marzouki, soit soumis à un examen psychiatrique.

Sihem Badi
Sihem Badi: Présidente du Congrès du CPR

Auteur de l’article : La Rédaction

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