Le ministère public a demandé, mercredi 23 mai 2012, la peine de mort à l’encontre de l’ex-président Ben Ali et la peine maximale contre les autres accusés dans le procès des martyrs de Tala, Kasserine, Kairouan et Tajerouine.
L’avocat de la défense Me Sami Souissi a rejeté la requête du ministère public indiquant qu’on ne pouvait pas requérir la peine de mort pour une personne associée et une peine maximale aux principaux accusés.
Me Othman Weslati, avocat de Rafik Belhaj Kacem, ancien ministre de l’Intérieur a affirmé que son client n’avait reçu aucun ordre de tuer de l’ex-président Ben Ali demandant un non lieu pour son client dans cette affaire.
Loin de la Cour de justice, les lois internationales exigent la non-extradition de toute personne pouvant être condamnée à la peine capitale. De ce fait, les chances de récupérer l’ancien président de l’Arabie Saoudite se minimisent encore plus…
