Belhassen Trabelsi

Canada: B. Trabelsi devant la Commission de l’immigration

En fuite au Canada depuis janvier 2011, Belhassen Trabelsi, beau-frère de l’ancien président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, comparaît devant la Commission de l’Immigration et du statut de réfugié. Il conteste la révocation de son statut de résident permanent.

Il doit prouver qu’il a résidé au moins deux ans au Canada au cours des cinq dernières années.

La Cour fédérale a déjà débouté M. Trabelsi à trois reprises. Elle a d’abord rejeté sa demande de huis clos, la semaine dernière, en prévision de son audience devant la Commission de l’Immigration. La Cour fédérale a également rejeté son appel, vendredi dernier, sur cette même question en plus de rejeter sa requête dans le but de surseoir à son audience devant la Commission.

M. Trabelsi détenait un statut de résident permanent au Canada depuis 2009. Ce statut lui permet d’échapper à l’extradition demandée par la Tunisie où il a été condamné à 15 ans de prison et à une amende d’environ 700.000 dinars, par contumace en septembre dernier, pour corruption, échanges illégaux de métaux précieux et transferts illégaux de devises étrangères.

Notons que même si la Cour confirme la révocation de son statut de résident permanent, Belhassen Trabelsi a encore quelques semaines, voire quelques mois, à passer au Canada suite à sa demande d’obtention du statut de réfugié politique, chose qu’il est peut probable de gagner puisqu’il n’avait aucun poste politique à l’ère de Ben Ali.

Belhassen Trabelsi
Belhassen Trabelsi

Auteur de l’article : Ghaith J.

Manager Général du portail Tixup.com et directeur de la publication, passionné par les nouvelles médias, je prends part à l'aventure Tixup depuis la naissance du site.

1 commentaire sur “Canada: B. Trabelsi devant la Commission de l’immigration

    christina

    (24 avril 2012 - 3h44)

    rongé par le mal du pays ?

    M. Trabelsi semble résigné à retourner en Tunisie, puisqu’il a récemment écrit une lettre d’excuses aux citoyens de son pays. Quinze mois après sa fuite, il se dit « rongé par le mal du pays » et prêt à retourner en Tunisie « volontairement, quel que soit le prix à payer » tout en sachant qu’il est considéré par de nombreux Tunisiens comme un criminel qui a pillé le pays.

    source: radio-canada RDI

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