Les chefs de trois formations politiques en Tunisie ont annoncé mercredi à la presse la fusion de leurs partis afin de “préparer l’alternance du pouvoir lors des prochaines élections”.
“La fusion des trois partis vise à préparer l’alternance du pouvoir comme étant une base importante de tout régime républicain et afin d’être présent dans les prochaines échéances politiques”, a précisé Ahmed Néjib Chebbi, chef historique du Parti démocrate progressiste (PDP).
Outre le PDP de centre-gauche, cette fusion réunit le Parti républicain et Afek Tounes (libéral), fondés après la révolution du 14 janvier qui a chassé l’ancien président tunisien Ben Ali du pouvoir à la suite d’un soulèvement populaire.
“Cette fusion est ouverte à toutes les forces démocratiques et les personnalités tunisiennes partageant les même valeurs”, a ajouté M. Chebbi.
Les trois partis ont annoncé également l’organisation d’un congrès prévu à la mi-mars pour l’annonce du nom du « parti unifié », son statut et son règlement intérieur.
Le PDP, qui était donné par les sondages en seconde position pour le scrutin historique du 23 octobre 2011, a pris acte de sa défaite et s’est rangé dans le camp de l’opposition à la majorité conduite par les islamistes d’Ennahdha au sein du l’Assemblée nationale constituante tunisienne où il dispose de 16 sièges.