Trois stratégies pour investir dans une SCPI

Investir dans une SCPI semble être une évidence. Surtout que ces Sociétés Civiles de Placement Immobilier se veulent rentables et sûres. Sans oublier qu’elles sont accessibles pour plusieurs centaines d’euros. Pas plus.

À comptant ou à crédit ?

Investir à comptant dans une SCPI permet d’obtenir des revenus tout de suite. C’est une excellente option dans le cas d’une retraite par exemple. Notamment pour obtenir un complément régulier de revenus. À l’inverse, et dans le cas d’un investissement à crédit, il est question de taux bas. L’effet de levier du crédit n’en sera qu’optimisé. De plus, il est à noter que les intérêts d’emprunt sont déductibles des revenus. Un investissement immobilier est donc plus que conseillé. Surtout lorsque l’on regarde le marché immo.

Avec l’Assurance-vie

Dans le cas de parts de SCPI placées dans une assurance-vie, c’est la fiscalité avantageuse de l’assurance-vie qui est à l’ordre du jour. Il convient cependant de vérifier la compatibilité de la SCPI avec l’assurance-vie. D’autant que toutes ne reversent pas l’intégralité des revenus des SCPI.

Les parts démembrées

La pleine propriété n’est finalement qu’une option pour les parts de SCPI. Car oui, on démembrant ces dernières, il est possible d’en obtenir la nue-propriété, ou l’usufruit. Avec la nue-propriété, il est possible d’acheter ses parts 20 à 40 % moins cher. Tandis que l’usufruitier obtient ses parts pour 15 à 50 % de la valeur en propriété pleine. Attention cependant, puisque, dans ce cas, les parts en usufruit compte pour l’assiette taxable à l’IFI.

Auteur de l’article : David Delair

Responsable éditorial - Banque Finance Immobilier Corporate. Retrouvez-moi sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/david-delair-356411158/ et sur Twitter : https://twitter.com/FinanceEconomie