Précarité et travail domestique des femmes, un lien insoupçonné

Et si c’étaient les tâches ménagères qui donnait lieu à une précarité des femmes ?

Entre la cuisine, le rangement et s’occuper des enfants, tout cela représente un travail qui n’est pas rémunéré ; et estimé à plus de 292 milliards d’euros en France. Retour sur la précarité et travail domestiques des femmes, un lien insoupçonné.

292 milliards d’euros

Dans les faits, le travail non-rémunéré permet un certain bien-être du pays et contribue à une dynamique économique. Cela permet également de compenser les dépenses publiques basses du côté des services sociaux et autres infrastructures. En 2010 par exemple, l’Insee évaluait ce travail à plus de 60 milliards d’heures. Ce qui équivalait donc à 292 milliards d’euros ; 15 % du PIB Français.

Des femmes dans la pauvreté

Il faut noter qu’en France, les femmes occupent pas moins de 82 % de tous les emplois à temps partiel. Ce qui découle, obligatoirement, de la nécessité de faire face au travail, à la maison, et aux enfants. Elles seraient d’ailleurs un million à avoir basculée dans la pauvreté. Et à élever seule leurs enfants.

Une croissance mondiale grâce à l’égalité

C’est à Pékin, en 1995, que pas moins de 189 pays ont mis en place un programme d’autonomisation des femmes. Celui-ci doit réduire les inégalités d’ici à 2030. Si l’objectif ne semble pas prêt d’être atteint, ce programme sera bénéfique pour toute l’économie mondiale. De plus, une étude réalisée dans 24 pays démontre que les filles de mères qui ont eu un travail, ont plus de chances d’obtenir un emploi. Tout l’inverse des filles dont les mères sont restées à la maison.

Auteur de l’article : David Delair

Responsable éditorial - Banque Finance Immobilier Corporate. Retrouvez-moi sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/david-delair-356411158/ et sur Twitter : https://twitter.com/FinanceEconomie