Louer des accessoires de luxe : le nouveau filon des start-ups

Désormais, un nouveau mode de consommation est à l’ordre du jour.

La possession n’est plus réellement de mise, et la mode de la location d’accessoires de luxe est à son paroxysme. Depuis peu, cette mode est devenue le nouveau filon des start-ups

Une forte demande

Dans les faits, la location se veut de plus en plus attirante. Dans ce mode de consommation, il est donc possible, par exemple, de porter une robe à plusieurs milliers d’euros, quelques heures seulement. Pour un prix moyen de 130 euros. Et cela fonctionne également pour les accessoires de luxe, plus simplement. La demande de l’usage (en mettant de côté la possession) est forte, et ne cesse d’augmenter. De bons augures pour ce qui est maintenant, le nouveau filon des start-ups.

Rent the Runway, la référence

Pour ces start-ups, c’est bien Rent the Runway qui est la référence absolue dans le domaine de la location d’accessoires de luxe. Dans les faits, la compagnie a été fondée en 2009 et, aujourd’hui, compte plus de 9 millions de clients. Cette même entreprise vaut 800 millions de dollars et fait, chaque année, plus de 100 000 millions de dollars de chiffre d’affaires. En France également, la demande est présente et permet aux entrepreneurs Français, de voir l’avenir positivement. Reste donc à passer outre la difficulté de la location. Qui se veut être un marché complexe avec une logistique étant un véritable challenge, comme le souligne Naïma Cardi, d’une Robe d’un soir.

300 milliards d’euros d’économie collaborative

Bien que très récent, ce phénomène de location pourrait peser gros, d’ici quelques années seulement. Selon les estimations de PwC datant de 2016, il serait question de 300 milliards d’euros d’ici 2025. Et ces mêmes chiffres pourraient encore augmenter. D’autant que les grandes marques ne sont pas encore rentrées dans la danse.

Auteur de l’article : David Delair

Responsable éditorial - Banque Finance Immobilier Corporate. Retrouvez-moi sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/david-delair-356411158/ et sur Twitter : https://twitter.com/FinanceEconomie