15 ans après la crise financière de 2008, notre monde a changé…

En 2008, une terrible crise financière a bousculé le monde que l’on connaît.

En septembre 2008, un jour après la faillite de la banque d’investissement Lehman Brothers, l’économie était au plus mal et il était question de la pire crise, depuis 1929. Dès lors, et pour tenter d’éviter de sombrer, l’intégralité des pays adoptaient des mesures contra-cycliques ; en injectant des liquidités dans l’économie.

La politique

Avant tout, la crise semble bien politique. Comme le souligne Adam Tooze, professeur d’histoire moderne allemande, dans son livre Crashed : « Cette situation met au jour une vérité essentielle, quoique déconcertante, dont la dissimulation influençait l’ensemble des politiques économiques depuis les années 1970. Les fondements du système monétaire moderne sont politiques. » Pour preuve, des évènements qui ne pouvaient pas arriver il y a encore quelques années ; comme le Brexit, ou l’élection de Donald Trump. Sans oublier l’élection d’un Emmanuel Macron ayant profité du rejet du système politique Français, ou de l’alliance entre extrême droite et mouvement anti-parti 5 étoiles en Italie.

Toujours plus d’inégalités

Toujours d’après Adam Tooze, cette crise venait à montrer un libéralisme centriste erroné. D’autant que les inégalités croissantes ne trouvaient pas de solution. Outre le récent mouvement des gilets jaunes, même Barack Obama n’avait pas réussi à convaincre les Américains. Et ce, malgré un redressement économique. C’est donc vers Donald Trump que se dirigeront les Américains. Un président qui aura inaugurer une nouvelle façon d’être à la tête de la première puissance au monde. Avec des propos démagogiques, notamment.

Les fortunes Chinoises

Dans les faits, la République de Chine connaît une dépendance au dollar ; et à la politique monétaire des USA, en 2015. Lors de la fin de l’assouplissement quantitatif de la Fed. Ce fait aura engendré un ralentissement de la croissance Chinoise. Faisant alors chuter les prix du pétrole et des matières premières. De plus, une partie des fortunes Chinoises se sont donc enfuies à l’étranger. Pour tenter de lutter, Pékin a pioché dans ses réserves de change. De 4 000 milliards de dollars en 2014, les réserves sont passées à 3 000 milliers de dollars trois ans plus tard, en 2017.

Auteur de l’article : David Delair

Responsable éditorial - Banque Finance Immobilier Corporate. Retrouvez-moi sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/david-delair-356411158/ et sur Twitter : https://twitter.com/FinanceEconomie