Ces 4 astuces pour augmenter rapidement la valeur d’un bien immobilier

Sur le papier, il y a une astuce, entre autres, pour faire augmenter rapidement la valeur d’un bien immobilier, les travaux d’économie d’énergie.

C’est une étude de l’ordre des notaires qui est à l’origine de ce constat ; le prix de vente et les performances énergétiques d’un logement sont reliés. S’il y a d’autres astuces, ce sont bien les travaux d’économie d’énergie qui font le plus grimper la valeur.

22 % de plus pour un classement A

Obligatoire depuis 2006, le DPE (diagnostic de performance énergétique) doit être réalisé pour l’intégralité des logements destinés à la vente ou à la location. Depuis 2011, son affichage est même obligatoire. Et le classement DPE va de la lettre A ; les plus économes, à G, les moins bien isolés. Dans les faits, les biens immobiliers qui obtiennent une note de B à A, se vendent de 6 à 22 % plus chers que les biens immobiliers obtenant une note de D.

Moins gourmand = valeur augmentée

D’après une étude de Guy Hoquet, un bien immobilier de 110 mètres carrés et classé A demandera un coût annuel de 630 € en moyenne, soit un peu de plus de 52 € par mois. À l’inverse, un bien immobilier mal isolé demandera, chaque année, 3 823, 16 € de coût. Soit 318 € par mois. Fabrice Abraham, le Directeur Général de Guy Hoquet, souligne que « Lorsque l’on traduit ces lettres abstraites en coût, elles prennent instantanément tout leur sens. Entre un logement bien isolé classé A et une passoire thermique classée G, un rapport de 1 à 10 s’applique. Ainsi, pour une surface moyenne de 88 m2, le propriétaire ou locataire d’un bien A s’acquittera d’une facture annuelle d’environ 3,50 €/m2 tandis que l’occupant d’un bien G se verra demander pas moins de 32 €/m2 ! »

Un bien immobilier orienté vers le sud

Autre astuce. La période de construction et l’exposition du bien immobilier. En fonction de la période, le prix est bien différent. 15 € / mètre carré avant 1970, et 6 € / mètre carré depuis 2011. Attention également à l’exposition du bien immobilier. En effet, lorsque ce dernier est exposé plein nord, il obtiendra moins de lumière et de chaleur du soleil. Cela se traduira par un coût supplémentaire de 14 % par rapport à un bien immobilier orienté vers le sud. Les étages sont aussi à prendre en compte. La consommation a une différence de 46 %, entre le 10e étage et le rez-de-chaussée.

Effectuer quelques travaux

Pour vendre plus cher, des travaux de rénovation sont à prendre en compte. Mais attention aux travaux à réaliser. En effet, s’il est bon d’effectuer des travaux d’isolation, il ne faut pas mettre de côté la ventilation. L’enquête Travaux de rénovation énergétique des maisons individuelles de l’Ademe souligne que « la ventilation est clairement le parent pauvre de la rénovation énergétique alors qu’il s’agit d’un poste clef ayant un impact sur le confort, mais aussi sur la santé des occupants ».



Auteur de l’article : David Delair

Responsable éditorial - Banque Finance Immobilier Corporate. Retrouvez-moi sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/david-delair-356411158/ et sur Twitter : https://twitter.com/FinanceEconomie