Commerce international: le nouveau chef de l’OMC fait sa marque

À peine trois semaines après avoir entamé son travail, le nouveau chef de l’Organisation mondiale du commerce Roberto Azevedo a laissé entendre lundi, le début d’une ère plus dynamique pour le corps longtemps entravé par les négociations commerciales mondiales qui étaient dans l’impasse.

«Je vois qu’il y a un état d’esprit différent à l’OMC d’aujourd’hui. La dynamique est différente», a déclaré Azevedo, un diplomate de carrière brésilien qui a pris les rênes de l’organisation du commerce mondial à la place du Français Pascal Lamy, le 1er septembre.

Un regain d’énergie sera sûrement nécessaire pour que l’organisation qui établit les règles pour le commerce mondial s’efforce de parvenir à un consensus sur une longue série de questions avant le sommet de Bali en décembre.

Le sommet est considéré comme peut-être la dernière chance de relancer le soi-disant «cycle de Doha» de négociations, lancés en 2001 pour élaborer un accord global sur l’ouverture des marchés et la suppression des barrières commerciales, afin de tirer parti du commerce international pour développer les économies les plus pauvres.

Les divergences sur les échanges commerciaux ont besoin d’être alimentées notamment entre la Chine, l’Union européenne, l’Inde et les Etats-Unis, qui ont quitté les négociations au point mort depuis des années, ce qui conduit de nombreux pays à réorienter les priorités pour les accords bilatéraux et régionaux.

 

Roberto Azevedo présente sa vision de l'OMC pour les quatre prochaines années au cours d'une réunion du Conseil général au siège de l'OMC à Genève, le 9 Septembre 2013.
Roberto Azevedo présente sa vision de l’OMC pour les quatre prochaines années au cours d’une réunion du Conseil général au siège de l’OMC à Genève, le 9 Septembre 2013.

Auteur de l’article : Anas.T

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