Un chrétien vivant au coeur des Pays-Bas se prépare à vivre un éventuel déluge vendredi, date de début du changement de l’ère maya interprété par certains comme une prophétie de fin du monde. Il a mis la dernière main à un bateau de survie pouvant accueillir 50 personnes, ont rapporté jeudi les médias néerlandais.
« Les Mayas n’étaient pas fous, et si on regarde également les prophéties bibliques, les montagnes vont fondre comme de la cire« , a assuré Pieter Frank van der Meer, cité par le quotidien néerlandais de gauche de Volkskrant.
Fervent croyant, M. Van der Meer a acheté pour 13’000 euros un bateau de survie orange à coque intégrale, entièrement étanche donc, fabriqué en Norvège et pouvant accueillir jusqu’à 50 personnes. Il y a aménagé une cuvette de WC, un évier et y a stocké des vivres.
Quelque 35 personnes ont réservé une place dans le bateau, installé dans son jardin et destiné à accueillir notamment ses enfants et petits-enfants, assure M. Van der Meer dans un reportage réalisé par l’émission « De Vijfde Dag » (Le Cinquième Jour) de la télévision protestante.
Planètes alignées
M. Van der Meer réside dans le village de Kootwijkerbroek (centre), à une vingtaine de kilomètres d’une mer intérieure des Pays-Bas.
« Cela va activer le soleil« , soutient-il: « ce qui va se passer exactement avec le soleil est imprévisible, mais on peut s’attendre à une énorme éruption solaire« , qui pourrait alors provoquer un raz de marée ou un deuxième déluge.
Il n’exclut pas non plus un terrible tremblement de terre et a acheté une Jeep de l’armée qui lui permettra alors, lui et sa famille, de se rendre non loin de chez lui à un endroit qu’il a déjà repéré pour planter des tentes.
Conteneur pour les chiens
Pour leurs deux chiens, le fils de M. Van der Meer, Pieter, a aménagé un conteneur en plastique d’environ un mètre cube protégé par des tiges en métal. Il y a installé de la paille et de quoi manger.
« La fin du monde est quelque chose de grave« , affirme l’épouse de M. Van der Meer dans le quotidien populaire Algemeen Dagblad: « mais ce qui vient après est magnifique« .