Après son film « Ni Allah, ni maître » qui s’est vu son titre changer en « Laïcité, inch’allah » après une polémique qui a ravagé toute la Tunisie entre certaines personnes qui sont pour la liberté vu de cet angle et d’autres qui sont contre l’atteinte à la religion, la réalisatrice du film, Nadia El Fani, sera convoquée prochainement pour être entendue devant les services du Procureur de la République sous peu.
Une plainte a été déposée par Me Monem Turki, ce même avocat qui a mené une affaire, à l’aide de deux autres avocats, pour interdire l’accès aux sites à caractère pornographique.
1 commentaire sur “Nadia El Fani devant la justice à cause du titre de son documentaire”
zvidrigaylov
(13 juillet 2011 - 7h41)Quand on réduit les libertés, quelles qu’elles soient, c’est un peu de despotisme qui se développe.
La liberté de conscience est LA liberté principale. La remettre en cause au nom d’une croyance est un acte contraire à tous les principes démocratiques.
Je soutiens Nadia el Fani dans ce combat pour la liberté de penser.
Le fait que les croyants veuillent faire interdire son film démontre qu’ils ne sont pas très sûrs de leurs opinions puisqu’une simple fiction ébranle leur opinion.