Quand les élites religieux fabriquent des dogmes et les sanctionnent…

Questionner les dogmes des religions , questionner ses directives ? Quand les élites religieux fabriquent des dogmes et les sanctionnent, on a plus qu’à se taire !

Pape Pie IXUne lecture qui tient du divertissement, qui me fait sourire même dans son aspect le plus sérieux. Un ouvrage datant de 1862, publié à Münster et dont la traduction française ne parut qu’en 1903 et réédité en 1904. Il s’agit de l’Histoire des dogmes du Dr Joseph Schwane concernant des points importants de l’histoire de l’Église catholique et d’autres qui me semblent plutôt savoureux dans un surréalisme le plus complet et ce, rapportés par le professeur Henri Guillemin dans son livre Malheureuse Église (1) vraiment savoureux!

Né italien, Giovanni Maria Mastai Ferretti (1792- 1878) a été pape sous le nom de Pie IX accédant au trône de Saint –Pierre en 1846 jusqu’à sa mort survenu en 1878 et responsable de certains dogmes maritaux. Parmi les nombreux dogmes ajoutés au trésor de la foi catholique, on peut compter celui de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie promulgué en 1854 et un autre en 1870 concernant l’infaillibilité du Pape sans compter le fameux Syllabus ( 1864) de quatre-vingts propositions condamnant les erreurs de la modernité telles que : le socialisme, le libéralisme, le rationalisme etc. Il y a de quoi sourire!

Quels sont ces dogmes dont on parle ici et comment ils furent introduits dans la foi catholique, voyons voir !

Pour de nombreux théologiens, la virginité de Marie devait être une nécessité en soi pour que naisse le futur fils de dieu qui devait s’incarner dans le monde. Jusqu’ici, la logique à quelque chose de vraisemblable mais on ajoute, par je ne sais quelle aberration que sa virginité a été préservée anté partum et post partum. (1) Dans le premier cas, il va s’en dire que le fils de Dieu ne pouvait être conçu que par une vierge et surtout sans la contribution d’un homme. Dans le deuxième cas, post partum, on nous signale que la vierge, après son accouchement avait un utérus clausus (intact) sans aucun attentat à la membrane sacrée de son hymen, même après la déchirante expulsion de son enfant. On persiste à maintenir comme une obsession et sans la moindre hésitation (sous l’appellation miracle) la virginité de Marie sous tous ses angles. Avant, pendant et après la naissance de son enfant, Marie est, et sera définitivement toujours vierge, rien de moins ! Il n’y a rien à discuter sur l’inexplicable sinon dieu ne serait pas dieu et cette affaire ne regarde personne (sauf les papes bien sûr !) Un détail naïf et savoureux qui me fait sourire une fois de plus ! Et plus est ! À cause de cette sacrée sainte virginité, Il lui sera refusé les joies charnelles du mariage avec son légitime époux et même criminelle d’imaginer Marie mère de famille. Quand à son époux, le bienveillant Joseph, il devra subir toutes les frustrations d’une libido refoulée, et se réduire au modèle de simple pourvoyeur – protecteur de son épouse et de l’enfant qui n’est pas le sien. La virginité obsessive que l’Église donne à Marie devient quelque chose d’inhumain ! Un dogme affreusement suspect surtout quand cette église nous propose cette famille comme modèle de sainteté à reproduire ! ON ajoute encore pour démontrer son exceptionnelle mission que la faute originelle n’avait pas entaché son existence. C’est à se demander si elle était réelle !

Mais attention ! On n’en restera pas là ! Elle sera exemptée de la mort par un nouveau dogme celui de L’Assomption. Après plusieurs tergiversations historiques et contradictoires, après plusieurs traditions différentes, finalement en 1950, « l’Assomption de Marie est établi sous forme de dogme par la constitution apostolique Munificentissimus Deus du pape Pie XII et la constitution dogmatique Lumen gentium par le concile Vatican II en 1964 » (2) A défaut de tradition réellement établie en ce qui concerne les croyances , on a tout de même sous la main quelques bons théologiens de bonne lignée qui peuvent encore proposer quelques dogmes à pétrir, histoire d’occuper le temps ou de raffermir un pouvoir dont l’autorité s’effiloche tout doucement.

Un autre petit développement demande une attention particulière : celui de l’Infaillibilité du Pape : une prérogative donné par le Christ à son Église et pas une autre. Même les Rabbins sont exclus de cette prérogative et pourtant, dans l’Ancien Testament, Yahvé- dieu le Père avait choisi le peuple hébreu comme peuple de prédilection pour se faire connaitre. Mais passons !

Une bien lourde responsabilité pour les fideles lorsqu’un pape se prononce sur les sujets concernant la foi, les articles de la foi et l’interprétation des Écritures, il est hélas le pape ! Condamné à ne pas se tromper. Pourquoi cette infaillibilité est –elle nécessaire? Selon le du Dr Joseph Schwane l’Église dans sa doctrine contient des mystères profond «..qui renferme un si grands nombre de vérités qui dépassent absolument toutes nos conceptions humaines qu’une autorité vivante est permanente est indispensable (…)pour bien comprendre et expliquer infailliblement le sens de ces vérités d’autant plus que la vraie foi est exigée de nous, comme une condition nécessaire du salut » (3) La sentence est tombée : si vous ne croyez pas aux vérités dictées, inspirées par la présence éternelle du Christ lui –même révélé à son serviteur le Pape, vous ne pouvez être sauvé et votre salut est définitivement compromis ! Ce Dogme a été l’initiative du pape Pie IX et le concile en a voté ses effets en 1870. Il proclame qu’en vertu de la suprême autorité qu’il détient du Christ et de Saint –Pierre, le Pontife peut dicter et définir ex cathedra (pour toute L’Église) une doctrine de foi ou de morale, qui sont irréformables. Donc impossible de se tromper et surtout impossible de faire marche arrière. A tout hasard ! On ajoutera que si quelqu’un avez la mauvaise idée de contredire quoique ce soit à ce décret alors attention ! Vous serez frappé d’ anathème rien de moins ! (réprobation générale, malédiction contre une personne) Rien de tel pour terroriser un vrai croyant récalcitrant !

Voila qui coupe tout espoir de dialogue ou de critique ! C est ainsi que fut proclamé solennellement ex catédra le dogme de la Vierge Marie et le dogme de son Assomption par le pape Pie XII en 1955, après (consultation de tous ses évêques). Quand à la conduite morale des croyants pour le moment, il n’y a eu que des directives des plus fermes. Celles de Paul VI dans son encyclique Humanae Viate en 1968 excluant de sa liste : les méthodes de contraceptions chimiques ou artificielles qui ont envahi les marchés et qui permettaient enfin la planification des naissances et son contrôle. L’effet social fut sans précédent au détriment d’une Église qui reculait de quelques pas pour ne citer que quelques exemples.

Puis, ont suivi les prescriptions morales de Jean –Paul II, dans ses écrits Evangelium vitae en 1995 contre l’euthanasie et contre les interruptions de grossesse qualifiées tyranniques et surtout rien pour soulager et apaiser le bouillonnement social notre époque, rien pour éviter la propagation du Sida, rien pour calmer le vivre-ensemble dans nos orientations les plus diverses. Il reste encore beaucoup à dire dans le cheminement de cette grande Institution religieuse qu’est L’Église catholique de Rome, celle qui explore les réalités humaines de l’extérieur de la vie quotidienne, feutrée dans son univers d’élites au- dessus d’une foule qui espère que dieu ou quelque chose de vrai existe encore en dehors ce grand empire démesurément inhumain et froid !

(1)Malheureuse Église, Henri Guillemin, éd. du Seuil, p. 72
(2) Assomption, wikipedia
(3) Histoire des dogmes, Dr Joseph Schwane, Ed. Beauchesne, p. 567

Auteur de l’article : Christina B

se passionne pour l'écriture et la photographie, la femme mystérieuse du site Tixup.com, spécialiste de la santé et de l'éthique.

8 commentaires sur “Quand les élites religieux fabriquent des dogmes et les sanctionnent…

    Sami

    (21 septembre 2009 - 3h57)

    Je n’arrive pas à comprendre pourquoi l’église interdit le préservatif( ou tout moyen de contraception chimique ou artificiel)

    Sami

    (21 septembre 2009 - 5h57)

    Je n’arrive pas à comprendre pourquoi l’église interdit le préservatif( ou tout moyen de contraception chimique ou artificiel)

    Christina_

    (23 septembre 2009 - 2h56)

    réponse à Sami

    COMPENDIUM DE LA DOCTRINE SOCIALE DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE (son point de vu)

    … Quant aux « moyens » de réaliser la procréation responsable, la stérilisation et l’avortement, avant tout, doivent être refusés comme étant moralement illicites.Ce dernier, en particulier, constitue un délit abominable et toujours un désordre moral particulièrement grave; loin d’être un droit, c’est plutôt un triste phénomène qui contribue gravement à la diffusion d’une mentalité contre la vie, en menaçant dangereusement une vie sociale en commun juste et démocratique.
    Le recours aux moyens contraceptifs sous leurs différentes formes doit également être réfuté: ce refus se fonde sur une conception correcte et intégrale de la personne et de la sexualité humaine et revêt la valeur d’une exigence morale pour défendre le véritable développement des peuples. Les mêmes raisons d’ordre anthropologique justifient en revanche, comme étant licite, le recours à l’abstinence périodique durant les périodes de fertilité féminine. Refuser la contraception et recourir aux méthodes naturelles de régulation des naissances signifie choisir de baser les rapports interpersonnels entre époux sur le respect réciproque et sur l’accueil total, avec des conséquences positives aussi pour la réalisation d’un ordre social plus humain.

    Illicite ( illégal) : avortement même en cas d’aberration génétique (malformation, maladie héréditaire, mongolisme) viol.

    Illicite : vasectomie et ligature des trompes

    Illicite : tous les moyens de contraception : chimique, mécaniques à effets temporaires ou de longues durées afin d’éviter la procréation.

    Illicite : les techniques de reproduction : par don de sperme ou d’ovocyte, la maternité substitutive, la fécondation artificielle par insémination ou procréation assistée.

    -En revanche, les moyens (non spécifiés) qui se présentent comme une aide à l’acte conjugal ou à la réalisation de ses effets sont licites.

    – Licite (légal) : la méthode naturelle de l’observation cyclique du calendrier symptô-thermique afin d’éviter la fécondité dans ces quelques jours critiques. –
    La chasteté du couple est de rigueur pendant cette période de fertilité.

    ARGUMENTS:

    L’église se prononce dans le cadre religieux du sacrement du mariage que Dieu accompagne par sa grâce et son soutien. Elle affirme que les conjoints usent d’une disposition naturelle que le créateur a voulue et donc toute action qui empêchent le déroulement du processus naturel de fécondation est une entrave à la morale naturelle, Elle soutient également que ces pratiques et ses effets sont contraires à la loi naturelle divine et qu’ils constituent un manque de respect à l’intégrité de l’organisme humain et de ses fonctions.

    Elle ajoute que l’utilisation de ces différentes méthodes contraceptives ouvre facilement la voie à l’infidélité conjugale et à l’abaissement général de la moralité. Il n’est pas besoin de beaucoup d’expérience pour connaître la faiblesse humaine et pour comprendre que les hommes – les jeunes, en particulier, si vulnérables sur ce point ont besoin d’encouragement à être fidèles à la loi morale, et qu’il ne faut pas leur offrir quelque moyen facile pour en éluder l’observance. On peut craindre aussi que l’homme en s’habituant à l’usage des pratiques anticonceptionnelles, ne finisse par perdre le respect de la femme et, sans plus se soucier de l’équilibre physique et psychologique de celle-ci, n’en vienne à la considérer comme un simple instrument de jouissance égoïste, et non plus comme sa compagne respectée et aimée.

    Christina_
    …………………………………………………………………………………………………………

    521_Cf. Paul VI, Encycl. Humanae vitae, 14: AAS 60 (1968) 490-491.

    522-Cf. Concile Œcuménique Vatican II, Const. Past. Gaudium et spes, 51: AAS 58 (1966) 1072-1073; Catéchisme de l’Église Catholique, 2271-2272; Jean-Paul II, Lettre aux familles Gratissimam sane, 21: AAS 86 (1994) 919-920; Id., Encycl. Evangelium vitae, 58, 59, 61-62: AAS 87 (1995) 466-468, 470-472.

    523-Cf. Jean-Paul II, Lettre aux familles Gratissimam sane, 21: AAS 86 (1994) 919- 920; Id., Encycl. Evangelium vitae, 72, 101: AAS 87 (1995) 484-485, 516-518; Catéchisme de l’Église Catholique, 2273.

    524-Cf. Concile Œcuménique Vatican II, Const. past. Gaudium et spes, 51: AAS 58 (1966) 1072-1073; Paul VI, Encycl. Humanae vitae, 14: AAS 60 (1968) 490-491; Jean- Paul II, Exhort. apost. Familiaris consortio, 32: AAS 74 (1982) 118-120; Catéchisme de l’Église Catholique, 2368; Pie XI, Encycl. Casti connubii: AAS 22 (1930) 559-561.

    525-Cf. Paul VI, Encycl. Humanae vitae, 7: AAS 60 (1968) 485; Jean-Paul II, Exhort. apost. Familiaris consortio, 32: AAS 74 (1982) 118-120.

    526-Cf. Paul VI, Encycl. Humanae vitae, 17: AAS 60 (1968) 493-494.

    527.Cf. Paul VI, Encycl. Humanae vitae, 16: AAS 60 (1968) 491-492; Jean-Paul II, Exhort. apost. Familiaris consortio, 32: AAS 74 (1982) 118-120; Catéchisme de l’Église Catholique, 2370.

    533.Cf. Catéchisme de l’Église Catholique, 2375.

    Christina_

    (23 septembre 2009 - 4h56)

    réponse à Sami

    COMPENDIUM DE LA DOCTRINE SOCIALE DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE (son point de vu)

    … Quant aux « moyens » de réaliser la procréation responsable, la stérilisation et l’avortement, avant tout, doivent être refusés comme étant moralement illicites.Ce dernier, en particulier, constitue un délit abominable et toujours un désordre moral particulièrement grave; loin d’être un droit, c’est plutôt un triste phénomène qui contribue gravement à la diffusion d’une mentalité contre la vie, en menaçant dangereusement une vie sociale en commun juste et démocratique.
    Le recours aux moyens contraceptifs sous leurs différentes formes doit également être réfuté: ce refus se fonde sur une conception correcte et intégrale de la personne et de la sexualité humaine et revêt la valeur d’une exigence morale pour défendre le véritable développement des peuples. Les mêmes raisons d’ordre anthropologique justifient en revanche, comme étant licite, le recours à l’abstinence périodique durant les périodes de fertilité féminine. Refuser la contraception et recourir aux méthodes naturelles de régulation des naissances signifie choisir de baser les rapports interpersonnels entre époux sur le respect réciproque et sur l’accueil total, avec des conséquences positives aussi pour la réalisation d’un ordre social plus humain.

    Illicite ( illégal) : avortement même en cas d’aberration génétique (malformation, maladie héréditaire, mongolisme) viol.

    Illicite : vasectomie et ligature des trompes

    Illicite : tous les moyens de contraception : chimique, mécaniques à effets temporaires ou de longues durées afin d’éviter la procréation.

    Illicite : les techniques de reproduction : par don de sperme ou d’ovocyte, la maternité substitutive, la fécondation artificielle par insémination ou procréation assistée.

    -En revanche, les moyens (non spécifiés) qui se présentent comme une aide à l’acte conjugal ou à la réalisation de ses effets sont licites.

    – Licite (légal) : la méthode naturelle de l’observation cyclique du calendrier symptô-thermique afin d’éviter la fécondité dans ces quelques jours critiques. –
    La chasteté du couple est de rigueur pendant cette période de fertilité.

    ARGUMENTS:

    L’église se prononce dans le cadre religieux du sacrement du mariage que Dieu accompagne par sa grâce et son soutien. Elle affirme que les conjoints usent d’une disposition naturelle que le créateur a voulue et donc toute action qui empêchent le déroulement du processus naturel de fécondation est une entrave à la morale naturelle, Elle soutient également que ces pratiques et ses effets sont contraires à la loi naturelle divine et qu’ils constituent un manque de respect à l’intégrité de l’organisme humain et de ses fonctions.

    Elle ajoute que l’utilisation de ces différentes méthodes contraceptives ouvre facilement la voie à l’infidélité conjugale et à l’abaissement général de la moralité. Il n’est pas besoin de beaucoup d’expérience pour connaître la faiblesse humaine et pour comprendre que les hommes – les jeunes, en particulier, si vulnérables sur ce point ont besoin d’encouragement à être fidèles à la loi morale, et qu’il ne faut pas leur offrir quelque moyen facile pour en éluder l’observance. On peut craindre aussi que l’homme en s’habituant à l’usage des pratiques anticonceptionnelles, ne finisse par perdre le respect de la femme et, sans plus se soucier de l’équilibre physique et psychologique de celle-ci, n’en vienne à la considérer comme un simple instrument de jouissance égoïste, et non plus comme sa compagne respectée et aimée.

    Christina_
    …………………………………………………………………………………………………………

    521_Cf. Paul VI, Encycl. Humanae vitae, 14: AAS 60 (1968) 490-491.

    522-Cf. Concile Œcuménique Vatican II, Const. Past. Gaudium et spes, 51: AAS 58 (1966) 1072-1073; Catéchisme de l’Église Catholique, 2271-2272; Jean-Paul II, Lettre aux familles Gratissimam sane, 21: AAS 86 (1994) 919-920; Id., Encycl. Evangelium vitae, 58, 59, 61-62: AAS 87 (1995) 466-468, 470-472.

    523-Cf. Jean-Paul II, Lettre aux familles Gratissimam sane, 21: AAS 86 (1994) 919- 920; Id., Encycl. Evangelium vitae, 72, 101: AAS 87 (1995) 484-485, 516-518; Catéchisme de l’Église Catholique, 2273.

    524-Cf. Concile Œcuménique Vatican II, Const. past. Gaudium et spes, 51: AAS 58 (1966) 1072-1073; Paul VI, Encycl. Humanae vitae, 14: AAS 60 (1968) 490-491; Jean- Paul II, Exhort. apost. Familiaris consortio, 32: AAS 74 (1982) 118-120; Catéchisme de l’Église Catholique, 2368; Pie XI, Encycl. Casti connubii: AAS 22 (1930) 559-561.

    525-Cf. Paul VI, Encycl. Humanae vitae, 7: AAS 60 (1968) 485; Jean-Paul II, Exhort. apost. Familiaris consortio, 32: AAS 74 (1982) 118-120.

    526-Cf. Paul VI, Encycl. Humanae vitae, 17: AAS 60 (1968) 493-494.

    527.Cf. Paul VI, Encycl. Humanae vitae, 16: AAS 60 (1968) 491-492; Jean-Paul II, Exhort. apost. Familiaris consortio, 32: AAS 74 (1982) 118-120; Catéchisme de l’Église Catholique, 2370.

    533.Cf. Catéchisme de l’Église Catholique, 2375.

    Sami

    (23 septembre 2009 - 4h28)

    Que dit l’église pour les mariés dont l’un des conjoint au moins est séropositif ?

    Sami

    (23 septembre 2009 - 6h28)

    Que dit l’église pour les mariés dont l’un des conjoint au moins est séropositif ?

    Christina_

    (30 septembre 2009 - 0h51)

    bonjour Sami,
    Pour ta question sur celu iou celle qui est séropositif dans le couple, ce n’est pas évident . Je me base sur ce que l’Église dirait ( sous toute réserve )

    Que faire si une personne du couple marié est atteinte par le virus du Sida.

    Je n’ai aucune réponse fixe à vous donner Sami que je puisse trouver auprès de l’église. De son point de vue (sous toute réserve) le mariage dans sa raison d’être est en premier lieu la procréation, s’abstenir de procréer est une faute au départ, il reste donc la possibilité d’infecter le conjoint ou la conjointe et même l’enfant à venir pour arriver à la fin première du mariage.

    Il reste l’abstinence totale à envisager ou alors un moyen mécanique comme le contraceptif masculin et encore ici, le couple est en faute puisqu’ils empêchent la procréation. Si je me place dans la pensée de l’Église, elle opterait sans doute pour l’abstinence totale, (je ne fais que présumer). Inutile de penser au divorce de la personne saine, le mariage se contracte pour la vie et pour l’église le mariage restera toujours indissoluble, seule la mort de l’un des conjoints met un terme définitif à cette union. Si le virus a été contracté par adultère ou accidentellement par transfusion sanguine infectée, je crois qu’il faut assumer la faute ou le hasard de sa malchance par une abstinence complète. Mais d’un autre côté, l’église dit que les maladies génétiques qui pourraient affecter gravement l’enfant à naitre ne sont pas suffisantes pour éviter la procréation.
    L’homme doit assumer ses imperfections puisqu’elles découlent de la faute originelle d’Adam et Ève. Donc assumer par abstinence totale ou alors assumer en transmettant la maladie, dans les deux cas on se trouve piégé.
    Christina_

    Christina_

    (30 septembre 2009 - 1h51)

    bonjour Sami,
    Pour ta question sur celu iou celle qui est séropositif dans le couple, ce n’est pas évident . Je me base sur ce que l’Église dirait ( sous toute réserve )

    Que faire si une personne du couple marié est atteinte par le virus du Sida.

    Je n’ai aucune réponse fixe à vous donner Sami que je puisse trouver auprès de l’église. De son point de vue (sous toute réserve) le mariage dans sa raison d’être est en premier lieu la procréation, s’abstenir de procréer est une faute au départ, il reste donc la possibilité d’infecter le conjoint ou la conjointe et même l’enfant à venir pour arriver à la fin première du mariage.

    Il reste l’abstinence totale à envisager ou alors un moyen mécanique comme le contraceptif masculin et encore ici, le couple est en faute puisqu’ils empêchent la procréation. Si je me place dans la pensée de l’Église, elle opterait sans doute pour l’abstinence totale, (je ne fais que présumer). Inutile de penser au divorce de la personne saine, le mariage se contracte pour la vie et pour l’église le mariage restera toujours indissoluble, seule la mort de l’un des conjoints met un terme définitif à cette union. Si le virus a été contracté par adultère ou accidentellement par transfusion sanguine infectée, je crois qu’il faut assumer la faute ou le hasard de sa malchance par une abstinence complète. Mais d’un autre côté, l’église dit que les maladies génétiques qui pourraient affecter gravement l’enfant à naitre ne sont pas suffisantes pour éviter la procréation.
    L’homme doit assumer ses imperfections puisqu’elles découlent de la faute originelle d’Adam et Ève. Donc assumer par abstinence totale ou alors assumer en transmettant la maladie, dans les deux cas on se trouve piégé.
    Christina_

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