Le Syndrome de Siliana, faut-il abolir la peine de mort en Tunisie ?

Le Syndrome de Siliana, faut-il abolir la peine de mort en Tunisie ?

Dérangeant nos parties pris et nos convictions les plus ancrées, ce livre traite la population des condamnés à mort tunisiens qui présente une forte homogénéité. Mais, contrairement aux idées reçues, ces condamnés ne sont ni des mafieux, ni des pervers, ni des tueurs en série !

Les crimes dont ils sont accusés sont impulsifs, crapuleux ou sordides. Ils sont d’abord l’expression d’une violence qui se développe par la misère et l’exclusion géographique et sociale.

Bien mieux que toutes les enquêtes d’opinion, les prisons renseignent sur l’état réel d’une société. Le constat est sans appel : la société tunisienne ne se porte pas bien. Elle fait payer aux habitants des régions les plus pauvres et les plus délaissées, par exemple ceux de Siliana, le lourd tribut de ses archaïsmes, préjugés et injustices. Elle contribue alors à nourrir le sentiment victimaire chez ceux qu’elle désigne pourtant comme des coupables.

Le Syndrome de Siliana, pourquoi faut-il abolir la peine de mort en Tunisie ?
Le Syndrome de Siliana, pourquoi faut-il abolir la peine de mort en Tunisie ?

Les auteurs du livre esquissent une histoire de la peine de mort tissée de paradoxes et traversée  par de surprenantes révélations politiques usant de témoignages éloquents, chiffres et données à l’appui. En pionniers, ils apportent une contribution remarquable à une nouvelle histoire de la Tunisie, une Tunisie des individus, profonde et méconnue. »

L’enquête s’est déroulée en Tunisie du 4 au 21décembre 2012, menée sur le terrain par Héla Ammar (juriste), Hayet Ouertani (psychologue) et Olfa Riahi  (journaliste et blogueuse), sous la direction de Samy Ghorbal (journaliste et écrivain, auteur de « Orphelins de Bourguiba, Héritiers du Prophète »).

 

Rappel : Evénements du 1 déc. 2012, de violents affrontements entre les citoyens et les forces de l’ordre devant le district de Siliana :

Auteur de l’article : Iheb Ab

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